Tout le monde se préoccupe de la météo. C’est l’affaire de monsieur tout le monde puisque c’est à partir du temps qu’il fera qu’une personne va planifier sa journée, sa semaine et même ce qu’elle pourra porter. Mais à la suite d’une formation entre la Direction générale de la météorologie (Dgm) et les journalistes, ces derniers ont avoué que les informations à traiter sur la météo étaient trop souvent difficiles à comprendre. En effet, pour pouvoir faire passer les informations, les journalistes ont tout d’abord besoin de les comprendre, mais dans le cas de la météorologie, c’est compliqué. Le bulletin d’informations est souvent truffé de termes scientifiques difficiles à maîtriser pour une personne lambda. Devant ce problème, il est donc normal que la population, elle aussi, ne comprend pas les informations. Mais la faute n’incombe pas uniquement à la Dgm, parce qu’elle est aussi limitée en termes de moyen. Si à Madagascar on ne sait toujours pas quand il va pleuvoir à Andoharanofotsy, c’est parce que les instruments pour les prévisions de la météo datent des années 1940. Elle n’a donc pas de radar et doit se contenter des prévisions générales. Une situation qui peut lui valoir d’être un musée en matière de météorologie par rapport aux autres pays.

Seheno Kely