Esclavage – Madagascar ne respecte pas la norme minimale
La journée mondiale contre l’esclavage a été célébrée hier. Pour Madagascar, des efforts sont encore à déployer. Thomas Brouns, Conseiller politique de l’Ambassade des Etats-Unis a détaillé la situation actuelle de la Grande île.
Selon un rapport qui est sorti en juillet dernier, Madagascar a été désigné Niveau 2 pour la deuxième année consécutive. Cela signifie qu’il a été jugé ne pas satisfaire pleinement aux normes minimales, mais ayant fait des efforts importants pour les atteindre. Des efforts continus sont nécessaires pour éviter un recul dans le classement à l’avenir, car cela peut non seulement entrainer une réduction de certaines formes d’aide étrangère que les Etats-Unis fournissent actuellement. Pendant les années passées, Madagascar a fait du progrès. Par exemple, le pays a adopté une loi anti-traite en 2014. Il y a un Plan d’action quinquennal national de lutte contre la traite des êtres humains. Madagascar a mis en place le Bureau National, qui fonctionne avec le soutien de la Primature et les représentants interministériels.
60 victimes rapatriées
Les responsables gouvernementaux ont aidé au rapatriement de 60 citoyennes malgaches victimes de trafic en Chine, aux Comores, au Koweït, en Arabie saoudite et en Thaïlande. Toutefois, bien que Madagascar ait réalisé des progrès au cours de la dernière année, il reste encore beaucoup à faire. Le gouvernement a fait preuve d’efforts irréguliers en matière d’application de la loi contre la traite de personnes durant cette année. En particulier, il n’y a eu que huit enquêtes liées à la traite l’an dernier, contre 187 l’année précédente. Le plan quinquennal national de lutte contre la traite des êtres humains, créé en 2014, pourrait être un outil puissant pour éliminer la traite des êtres humains à Madagascar. Malheureusement, le gouvernement n’a alloué que 40 millions d’Ariary de budget (12 000 dollars). Le gouvernement doit financer adéquatement les efforts de lutte contre la traite des personnes pour montrer qu’il est sérieux de s’attaquer au problème.
L’experte internationale de la lutte contre le trafic humain, Florence Boivin Roumestan, présidente de la fondation canadienne « Justice and equity » a encouragé la création d’une coalition malgache appelée « Déracinons le trafic humain » et 2 associations TETV ( Tsy entana tsy varotra ny olo) et Aro Riaka. Elle les accompagnera pendant plusieurs mois. La coalition est en partenariat avec l’ordre des avocats du barreau de Madagascar et l’ambassade américaine. Elle va travailler aussi avec le bureau national de la lutte contre le trafic humain (BNLCTEH) et les ministères concernés. Cette association est composée des associations et des professionnels malgaches qui s’engagent à lutter contre ce fléau qui empêche le développement du pays. Leurs actions seront à plusieurs niveaux : prévention, intervention, guérison et réinsertion.
Recueillis par Dom
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