Insécurité et mauvaise gestion – La guerre ethnique est à craindre
Si l’Etat fait tout son possible pour empêcher toutes formes de manifestations politiques, les forces de l’ordre ne peuvent pas jouer l’outil répressif contre des querelles entre villageois. Plusieurs incidents récents emmènent le pays au bord de la guerre civile.
L’affaire qui oppose les Mérina d’Ambatoasana aux zanak’Androy reste loin d’être terminée. Hier, le père de la victime qui a été tuée par les fokonolona suite à une vindicte populaire a déclaré à la presse sa déception concernant l’intervention de deux ministres pour dénouer le problème. Selon ses dires, les corps des deux hommes se trouvent encore à Amboasary alors que leur famille n’a pas les moyens de les rapatrier dans l’Androy. Pourtant, les tueurs auraient déjà accepté d’offrir 40 têtes de zébus en guise de réparation et de « fihavanana » mais l’intervention des membres du gouvernement a tout chamboulé. Si cette affaire traine longtemps, une guerre civile voire ethnique est à craindre puisque la menace d’attaque de 2 000 hommes contre les villageois d’Ambatoasana est encore persistante.
Le même scénario mais dans une autre forme commence à s’aggraver. Il s’agit d’un litige entre la commune de Talatamaty et sa voisine d’Ambohidratrimo. Le problème réside dans l’exploitation de la rivière d’Andranotapahina. En effet, l’une des deux communes vient de délivrer une autorisation à une entreprise chinoise alors que cette rivière est déjà sous la gestion d’une association de pêcheurs de l’autre commune. Même si le risque d’affrontement reste moindre, ce genre de situation démontre la manifestation d’une mésentente latente entre les deux localités. Si cette affaire n’est pas réglée dans les plus brefs délais, une manifestation populaire pourrait éclater puisque les habitants de chacune de ces deux communes veulent à tout prix défendre leurs intérêts.
Risque de tuerie
L’affrontement entre des villageois est également à craindre dans une localité à Marovoay. Cela, au point que ces habitants ses sont scindés en deux groupes belligérants. Le premier défend l’intérêt d’une entreprise privée, titulaire légale d’un permis d’exploitation d’une rizière de plusieurs centaines d’hectares, et l’autre groupe soutient l’initiative du maire qui refuse de céder les terres déjà cultivées par ses électeurs. Des représentants du fokonolona ont déjà lancé une campagne de médiatisation dans la capitale ainsi que des requêtes auprès des autorités compétentes mais le litige reste loin de se dénouer et pourra virer à une tuerie.
Enfin, la discorde à Soamahamanina commence à dégénérer en une pratique de marginalisation entre la population locale. La porte-parole de cette commune a déclaré à la presse cette semaine que la minorité qui prend la défense des chinois est composée d’immigrants. Une situation qui a des dessous racistes et discriminatoires et qui risque de finir en un affrontement entre villageois.
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