Bois de rose au Singapour – Mobilisation mondiale pour que l’Etat bouge
De nombreuses organisations de la Société Civile, non pas seulement de la Grande île mais aussi de par le monde, regroupées par l’Environnemental Investigation Agency, ont adressé une lettre ouverte au Président de la République malgache, au Premier ministre Olivier Mahafaly ainsi qu’à l’ensemble du gouvernement pour les interpeller au sujet de la saisie de bois de rose malgaches au Singapour. Le but de cette lettre est tout simplement de faire bouger l’Etat malgache face à cette affaire. « Afin que le gouvernement soutienne la poursuite des contrebandiers de bois précieux malgaches, réussie par Singapour» souligne-t-on dans cette lettre. Une missive qui fait part donc des revendications et aspirations de nombreuses organisations de la société civile dans le monde, de celles qui ont travaillé depuis toujours à la protection des forêts et enfin des populations autochtones tributaires des forêts dans le monde entier. Ces derniers « exhortent le gouvernement malgache » à venir en aide au gouvernement de Singapour, en particulier la Chambre d’Attorney General (Agc) de Singapour pour poursuivre les commerçants qui ont exporté clandestinement les 30 000 rondins de bois de rose et de palissandre au Singapour. Mais en même temps, cette coalition (organisations –populations) soutient la Singapour dans son effort de faire respecter les obligations en vertu du protocole de la Cites. Ceci en réitérant le plus vite possible le statut illégal de ces bois précieux objet du litige.
Tergiversation
Pour rappel, il s’agit seulement de la plus grande saisie de bois interdits d’exportation et de commerce par la Cites depuis toujours. La valeur de la saisie se monte à environ 50 millions de dollars selon les estimations. En août de cette année, la justice singapourienne avait acquitté le commerçant mis en cause suite à une désinformation faite par le ministre de l’environnement de l’époque, Anthelme Ramparany. En effet, ce dernier avait alors fait savoir que ces bois étaient sortis légalement du territoire malgache. Jean Ravelonarivo, premier ministre à l’époque, avait alors déclaré que la position du précédent ministre «devrait être considérée comme répudiée et rejetée par le gouvernement de Madagascar et l’État malgache». De plus, le Premier ministre a déclaré que «les documents du défendeur sont en violation des décisions de la Cites et des règlements nationaux». Avec ces deux déclarations opposées, le tribunal du Singapour a été laissé sans aucun autre appui du gouvernement de Madagascar pour clarifier le statut juridique de ces bois. Au lieu de cela, le gouvernement de Madagascar est resté silencieux et s’est abstenu d’aider la cour, en particulier l’Agc.
Selon toujours la lettre d’Environnemental Investigation Agency, le gouvernement de Madagascar devrait agir immédiatement devant le Tribunal de Singapour afin de clarifier la situation illégale de ces bois et demander son assistance pour la saisie de la marchandise. Chose que le régime actuel a déjà promis de faire après le premier procès mais qui n’a toujours pas été fait jusqu’alors. Du côté malgache, on continue simplement de tergiverser.
Régis Kabary
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