Pêche illégale- Fish-i Africa – La détection des navires pirates en temps réel
Un poisson sur quatre est pêché illégalement dans les eaux de l’Afrique de l’Est. Ces activités hors-la-loi coûtent aux pays africains des milliards de dollars, elles épuisent les réserves de poissons et nuisent aux fragiles écosystèmes marins. La « pêche pirate » a poussé sept pays – les Comores, le Kenya, Madagascar, l’île Maurice, le Mozambique, les Seychelles et la Tanzanie — à unir leurs forces en 2013 au sein d’une initiative révolutionnaire appelée Fish-i Africa (Fish-i se prononce comme Fish-eye, qui signifie œil de poisson). Le groupe piste par satellite la pêche illégale, non réglementée et non déclarée. La Somalie, qui a rallié le partenariat en 2015, en est désormais le 8è pays membre. « Ce sont huit pays avec la même vision, qui partagent des informations et se serrent les coudes en matière de lutte contre la pêche illégale », explique Tony Long, le directeur de l’Ending illegal fishing project au Pew charitable trust, un projet contre la pêche illégale qui apporte un soutien technique à Fish-i Africa.
30 enquêtes sur des bateaux suspects
Fish-i Africa a été lancé par l’organisation à but non lucratif Stop illegal fishing, avec le concours du groupe de conseil norvégien « Nordenfeldske development service » et d’autres entités. Avant la mise en place de ce programme, les pêcheurs pirates exploitaient un système dispersé et désorganisé. Mais aujourd’hui, les pays membres échangent des renseignements sur les bateaux qui naviguent sur leurs eaux, et leurs systèmes de communication leur permettent d’observer les activités des navires instantanément, en temps réel. Fish-i Africa a participé à plus de 30 enquêtes sur des bateaux suspects, a saisi des navires servant à la pêche illégale, a fait des sensibilisations sur les conditions de travail effroyables qui règnent à bord des bateaux pratiquant la pêche illégale.
Le plus difficile c’est de détecter les navires qui éteignent leur système d’identification automatique afin d’éviter le repérage par satellite. Des efforts sont en cours pour construire un système, associant plusieurs couches de données, qui permettra à Fish-i Africa de localiser plus précisément les pêcheurs pirates. « La principale réussite de cette initiative, c’est l’accès rapide à des informations correctes, le partage plus efficace de l’information et, peut-être plus que toute autre chose, la coopération », estime le président de FISH-i Africa, Nichola Ntheketha.
recueillis par Felana
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