Selon les informations recueillies auprès des responsables de la Samva, il semblerait que le volume des déchets dans la capitale ait doublé pour les dates des 24 et 25 décembre derniers. C’était assez prévisible car, comme à chaque année, à cette période, Antananarivo semble doubler d’habitants et sur presque toutes les places clés s’installent des stands d’amusements et des petits commerces en tout genre. Et l’on n’est pas sans savoir que les responsables de ces étals laissent des déchets inimaginables sans nettoyer derrière eux. Pire encore, cette année, la Commune urbaine d’Antananarivo a décidé en premier de fermer entièrement l’avenue de l’indépendance pour laisser place à des stands d’expositions et ainsi à des vendeurs en tout genre. Et en second de mettre en place un marché de noël dans chaque arrondissement de la capitale. Tout cela, en ne pensant peut-être pas aux conséquences autres que les revenus que cela lui rapporterait. C’est donc ainsi que la capitale s’est retrouvée avec deux fois plus de déchets que d’habitude. Heureusement, la Samva a pu résoudre promptement le problème que cela posait.  Aussi, pour ce faire, le Service de maintenance de la ville d’Antananarivo a du mobiliser une trentaine de véhicules pour la journée d’hier afin de pouvoir évacuer à temps les déchets laissés durant le week-end de la nativité dans la capitale. Une évacuation d’urgence selon les principaux responsables. Le fait est que la question des déchets devrait toujours, en ce qui concerne la capitale, revêtir un caractère d’urgence. Non seulement en période de fêtes mais également quotidiennement. De plus, cela démontre que lorsque la Samva veut  remédier aux problèmes d’ordures dans la capitale, elle peut. Il est alors légitime pour la population de se demander à partir de maintenant et pour toutes ces fois passées où la capitale s’est retrouvé enseveli sous des tonnes de déchets et d’ordures. De plus, il semblerait que la Commune urbaine d’Antananarivo ait procédé au nettoyage de la capitale à partir de 7 heures du matin. Il est donc possible que ce soit pour la Samva ou pour la Cua de faire ce genre d’efforts. Certaines fois, on fait juste face au manque de volonté de ces responsables.

Régis Kabary