Ayant déjà passé noël dans sa cellule à Antanimora, l’ancien ministre des postes, des télécommunications et des nouvelles technologies, pourrait retrouver la liberté pour célébrer le réveillon du nouvel an avec sa famille. La décision appartient au Tribunal qui va sortir son verdict ce jour mais beaucoup se rappellent qu’un quotidien de la place a sorti, la semaine dernière, un article sur les peines qu’encourt le vice-président du Mapar !

Pour les observateurs, ce quotidien semble déjà préparer l’opinion publique concernant l’issue de cette affaire. En tout cas, le sort d’Augustin Andriamananoro sera connu ce jour. Arrêté le 10 décembre dernier pendant l’enterrement de sa belle-mère, il n’a plus été relâché malgré les demandes de liberté provisoire formulées par ses avocats. Ces derniers ont également demandé la cessation de toutes poursuites contre leur client. Comme cause, les avocats ont soulevé des anomalies telles l’arrestation arbitraire sans mandat d’arrêt. Augustin Andriamananoro, lors de son procès de la semaine dernière, a nie les faits qui lui sont reprochés.
L’opinion politique et publique a tendance à réclamer la libération de ce politicien. Innocent ou pas, il a déjà écopé de plusieurs jours de prison, donc loin de sa famille lors de la célébration de noël.

Terres ancestrales
La semaine dernière, le premier ministre a lancé un appel à la trêve politique en cette période de fin d’année. L’abandon des poursuites contre Augustin Andriamananoro équivaut à sa libération. Donc cela devra être un geste pour l’apaisement politique.
Il est à rappeler qu’Augustin Andriamananoro a déjà échappé à son arrestation en direct lors de son intervention sur le plateau de la télévision Viva le jeudi 22 septembre dernier. Ce politicien originaire de Soamahamanina a participé au mouvement populaire contre l’exploitation aurifère chinoise sur ses terres ancestrales. Ensuite, il a été vu en public en compagnie du fils de Manandafy Rakotonirina et d’un ministre trop proche de Hery Rajaonarimampianina  pendant un spectacle nocturne du groupe Rossy, sans que les éléments des forces de l’ordre n’aient pris la décision de l’arrêter.

J.L.R – Dom