Vol à la tire – Un homme tabassé par des bandits
Un vol à la tire a été signalé lundi dernier du côté des 67 ha, un quartier réputés d’être l’un des terrains favoris des pickpockets de la capitale. D’après les informations reçues, la victime était dans la rue au milieu de la foule lorsque le voleur s’est brusquement emparé des objets de valeur en sa possession, notamment son téléphone portable ainsi que son sac à dos. Le malfrat a directement pris la fuite tandis que la victime a crié à pleins poumons avant de se lancer à la poursuite de son agresseur. Selon des témoins, l’homme qui s’est fait dérober était bien parti pour rattraper le bandit, mais malheureusement des individus qui se trouvaient sur les lieux l’en ont empêché. Brutalement tabassé, le propriétaire du téléphone était à moitié inconscient lorsque son ami est venu à son secours. Au moment où un croche-pied et des coups se sont abattus sur la victime du vol, l’ami de celle-ci a vite accouru, en attestant qu’il s’agissait d’une erreur et que ce n’était pas le détrousseur en question. Cependant, il a été découvert plus tard qu’il s’agissait au contraire d’une attaque intentionnelle à l’encontre du propriétaire des biens volés. En effet, ceux qui ont tabassé le malheureux étaient en réalité des complices du voleur. Ils opèrent souvent en grand nombre, l’un se démène pour voler les objets et prendre ensuite la fuite, tandis que les autres restent en retrait pour protéger ses arrières. C’est le modus operandi de la majorité des brigands, particulièrement en cette période des fêtes, afin de ne pas se faire prendre facilement. Cette méthode consiste à mettre le poursuiveur dans l’incapacité de continuer sa course. Quant au propriétaire du téléphone et du sac à dos, il a dû se faire porter par son ami étant donné le pitoyable état dans lequel il se trouvait. D’habitude, les témoins oculaires d’un vol ne viennent pas en aide aux personnes qui se font détrousser. Certains ont peur de se faire agresser par les voleurs car ceux-ci sont généralement féroces. D’autres, quant à eux, ne se sentent absolument pas concernés.
Athanase