Voilà des années maintenant que l’insécurité persiste dans quasiment toutes les régions de Madagascar. Pour pallier à ce problème, quelques éléments des forces de l’ordre ont été déployés afin de rétablir l’ordre et la sécurité dans les localités concernées. Toutefois, les mesures prises ne sont toujours pas suffisantes. Chaque jour, plus d’une personne est victime de vol à la tire ou d’attaque meurtrière des bandits ainsi que des dahalo. En effet, il y a lieu de constater que les autorités malgaches ne font pas tout leur possible en ce qui concerne cette insécurité dans le pays car le fond du problème n’a toujours pas été pris en considération. Or, la recrudescence des bandits résulte notamment de la pauvreté constante de la population malgache. Les agents des forces de l’ordre font patrouillent partout et arrêtent les bandits pris en flagrant délit mais cela ne réglera pas le problème du jour au lendemain. Au contraire,  les bandits dans les régions pullulent de jour en jour.

Leur loi

La population malgache meurt de faim. Les citoyens ne trouvent pas de travail, et les mendiants se font de plus en plus nombreux. Tout cela accentue activement l’insécurité dans le pays. Par ailleurs, le maire de Sabotsy Ambohitromby a affirmé que les attaques des dahalo dans le district d’Andramasina étaient particulièrement favorisées par le mauvais état des routes. En effet, les bandits profitent de tout pour commettre leurs méfaits. C’est en tout cas ce qui se passe dans la ville de Toamasina actuellement. Les malfaiteurs font des fêtes de noël et de nouvel an une occasion pour piller et attaquer. Les agents de la Fip ne sont pas assez nombreux pour les arrêter tous. A ce titre, sans les patrouilles en tenue civile à Antananarivo, les arrestations seraient aussi limitées que dans les autres régions. Il ne faut pas oublier que c’est, en partie, cette déficience au niveau du nombre des policiers qui pousse les gens à pratiquer la vindicte populaire. Si les dahalo n’ont plus peur rien car les gendarmes et eux sont à armes égales, que deviendra ce pays dans quelques années ? Les ennemis publics feront, à coup sûr, leur loi.

Athanase