La fin de l’année 2016 approche à grands pas. L’un des faits qui auraient le plus marqué cette année est sans aucun doute le problème du délestage à Madagascar. Bien entendu, chaque région est passée par là, certaines plus que d’autres. Suite à une rencontre avec le directeur des études et de la planification au sein du Ministère de l’énergie, il a été découvert que seuls 3% de la production énergétique sont consacrés à l’électricité dans tout Madagascar. Par contre les 80% sont pour le bois. Selon ce responsable, il est tout à fait normal que les délestages persistent étant donné cette faible production énergétique. Par ailleurs, la population se focalise beaucoup plus sur le délestage, mais fait abstraction totale des coupures d’eau. Un manque extrême d’eau de pluie s’abat effectivement sur le pays, d’où le fait que l’hydraulique est remplacé pour l’instant par le thermique. C’est à ce moment que le problème du gasoil se pose dans la mesure où soit la livraison tarde, soit la quantité n’est pas suffisante pour alimenter toute une ville.

Risque

Par ailleurs, l’année 2017 sera marquée par le renouvellement de la loi sur l’électricité à Madagascar, qui sera effectué en mai 2017. Plusieurs modifications vont effectivement être apportées sur la loi de 1990, notamment en qui concerne la production d’énergie renouvelable. Un décret contre toutes les infractions et délits au sujet de l’électricité va aussi être mis en application. Celui-ci concerne particulièrement le vol d’électricité ainsi que la fraude à ce sujet, et a déjà été approuvé par le conseil. Mis à part cela, la mise en place d’une cartographie des lieux potentiels pour la production d’électricité de 10MW peut également être mentionnée dans le bilan de 2016. Six sites prioritaires ont été choisis à cet effet, pour des barrages hydrauliques, notamment pour régler le problème du délestage ou tout simplement pour permettre à des zones rurales du pays de disposer d’électricité comme tout le reste de la Grande île. A rappeler effectivement que certaines communes de Madagascar ne disposent pas du tout d’électricité jusqu’à présent. Évidemment, quelques modifications devraient être prises en compte pour subvenir aux besoins de chaque membre de la population malgache. Cependant, le délestage est un problème prioritaire pour chacun, mais cela est plutôt le cadet des soucis des responsables au sein du département de l’énergie.

3% plus exactement… en effet, il y a ceux qui ne disposent absolument pas d’électricité, et, en même temps, la flore du pays risque de disparaitre à cause de la déforestation pour assurer les 80% de la production énergétique.

Athanase