Les responsables de la sécurité publique accordent une importance capitale à la gestion de la circulation dans leurs missions de maintien de l’ordre.

La municipalité d’Antananarivo a également lâché ses agents. Ces derniers se concentrent sur le maintien du respect du code de la route, surtout l’interdiction de stationner. Hier, des policiers municipaux ont fait le tour de la ville pour distribuer des contraventions ainsi que pour repérer des voitures mal garées bonnes pour la fourrière. La population interprète cette mesure prise par la municipalité comme un abus de pouvoir afin de plumer les automobilistes. En effet, puisque le centre-ville est interdit à la circulation, les automobilistes sont obligés de trouver des parkings dans les quartiers environnants. La commune profite du manque de stationnement pour récolter le maximum d’argent via les contraventions.

La police nationale a ouvert les hostilités en déployant des centaines d’agents pour contrôler la circulation dans la capitale et ses environs. A part les rues d’Analakely qui  demeurent difficiles à gérer, à cause de la fermeture de l’avenue de l’Indépendance, les embouteillages dans les autres quartiers ont été fluidifiés  par les policiers. Dans le troisième arrondissement, les usagers de la route constatent que les bouchons ont diminué par rapport à la semaine dernière. Les agents de la police nationale y exercent une double mission : celle de la gestion de la circulation ainsi que la sécurisation de la population en cette période de fin d’année. Même stratégie pour la gendarmerie qui a déployé un millier d’éléments pour sécuriser la capitale et ses environs. Comme mission principale, ces gendarmes vont assurer les contrôles dans les axes routiers qui débouchent sur la capitale. Les responsables ont prévenu qu’aucune tolérance ne sera accordée aux  ivrognes au volant ainsi qu’à la surcharge. La gendarmerie se focalise donc plutôt sur les mesures pour éviter les accidents routiers mais non sur celles contre les embouteillages.

Dom