Très florissant pendant les périodes de fête, le commerce vestimentaire connaît un développement important depuis quelque temps, notamment la vente en ligne et la promotion d’habits et d’accessoires de grande marque. En cause, les consommateurs d’habillement ont deux principales caractéristiques. D’une part, ils ne disposent pas de beaucoup de temps pour faire du shopping, étant absorbés dans leur travail ou dans leur business. D’autre part, ils affectionnent les pièces originales, uniques et de marque luxueuse.

Au moins cent pour cent de bénéfice

Le commerce d’habits et d’accessoires neufs de marque européenne ou fabriqués en France est le plus rentable, surtout pour ceux qui pratiquent la vente en ligne. En effet, le cours de ces produits à Madagascar est en moyenne le double du prix d’achat en France, parfois même plus. Or, comme la plupart des commerçants en ligne ne sont pas déclarés professionnels lorsqu’ils voyagent pour s’approvisionner, ils ne paient pas de taxe ni d’impôt en conséquence. En outre, ils n’ont pas à investir dans une boutique. Les dépenses usuelles sont la livraison, généralement payante, les honoraires du modèle s’il y a, et la connexion Facebook. « Je vends quelques habits, mais surtout des produits cosmétiques, des sacs à main et des chaussures made in France », confie une commerçante en ligne, épouse d’un employé d’Air Madagascar. « Comme mes frais de voyage sont réduits et que je n’ai pas de boutique, mes bénéfices avoisinent les cent pour cent » ajoute-t-elle.

Escroquerie

De nombreux internautes qui se sont aventurés à acheter des vêtements en ligne se plaignent du fait que certains commerçants sont de véritables escrocs. Taille trop petite ou trop grande, vêtements de seconde main photoshopés, pièces de piètre qualité avec de fausses étiquettes, etc. Les cas d’escroquerie sont innombrables. Quelques affairistes gagnent leur pain grâce aux frais de livraison qui doivent toujours être payés même si les clients ne prennent pas l’article après essai et vérification.

Dom