Dans la matinée du 31 décembre 2016, les bars de la capitale étaient déjà pleins comme un œuf. Des chaises ont été placées dehors pour permettre aux autres de s’asseoir. L’ennui c’est que des jeunes, voire des mineurs, s’aventuraient aussi dans ces endroits réservés pour les adultes. Bières et cigarettes dans les mains, des jeunes se pavanent en toute tranquillité en ville sous les yeux des agents des forces de l’ordre. Ces derniers n’interviennent pas au motif de laisser tout le monde passer de « merveilleuses fêtes de fin d’année ». Sans parler de soirées organisées, entre autres, au Pk0 où les jeunes étaient les plus nombreux à venir. L’ambiance de décompression et le désir de faire la fête étaient la principale motivation de la plupart de ceux qui ont assisté à ces soirées. D’ailleurs, c’est le seul moment où les mineurs peuvent entrer dans les boîtes sans présentation de carte d’identité nationale. D’où l’alcool qui coulait à flots, les drogues en tous genres, les filles en état d’ébriété avancée, la pluie d’injures au milieu de la nuit et bien d’autres folies encore.

Absence de vigilance des autorités

Si l’on se réfère aux promesses de la police nationale, entre autres, de garantir la sécurité  durant la fête, ces délits n’auraient pas dû avoir lieu. Car assurance signifie garantir la sûreté de tous. Des fouilles corporelles auraient dû avoir lieu à chaque coin de rue de la Capitale, mais ce n’était pas le cas. Les jeunes se baladaient avec drogue et alcool sans avoir eu peur d’être arrêtés. Et pourtant, dans 40 % des accidents mortels, le mélange de ces substances est toujours en cause. A l’entrée des bals des jeunes, on a constaté que les agents des forces de l’ordre n’avaient aucune vigilance à l’égard des consommateurs de drogue malgré les fouilles. Certains soutiendront que ce n’est pas une raison pour en vouloir aux jeunes qui se déstressent de leur quotidien, et d’autres diront que c’est de leur avenir qu’il s’agit. Qu’ils peuvent mourir d’une overdose ou que les jeunes filles peuvent facilement se faire violer. Pas tous des délinquants. Il est vrai, tous les jeunes qui assistent à ces soirées  ne sont pas tous des dévergondés mais l’inquiétude des parents sont très compréhensibles au vu des excès qui entourent ces soirées.

T.A.