L’année 2016 n’aura pas été mauvaise sur tous les points d’après une rétrospective de l’année, faite par la Banque mondiale. En effet, même si les chiffres de l’extrême pauvreté continuent d’atteindre des niveaux inacceptables, les données présentées dans le rapport font état de progrès considérables depuis 1990. En d’autres termes, cette précarité est en recul à l’échelle mondiale. Mais puisque le sort s’acharne, Madagascar fait partie de la partie du globe qui concentre 40% de la population vivant dans l’extrême pauvreté. Rappelons que la Grande Île se trouve dans l’Afrique subsaharienne, la région qui regroupe 389 millions de pauvres. Sur les différentes parties du globe donc, c’est cette partie de l’Afrique qui l’emporte, suivie de l’Asie du Sud. Loin derrière, l’Asie du Sud ne concentre que 15,1% des personnes vivant dans l’extrême pauvreté, soit près de 256,2 millions d’individus. Au vu de ces chiffres, on pourra dire que le pays est bien frappé, rien que via son emplacement géographique. D’un autre point de vue, c’est une situation qui porte à croire que des dirigeants s’évertuent à appauvrir cette partie du globe pour qu’ils puissent en exploiter les richesses sans aucune crainte.

Seheno Kely