Le ministre sénégalais de l’Industrie et des Mines, Aly Ngouille Ndiaye a révélé que le Sénégal a perdu, entre 2005 et 2012, plus de 400 milliards de francs Cfa dans le secteur minier, en termes d’exonération fiscale et douanière. Durant cette même période, s’agissant de dividendes et autres, le secteur minier n’avait prévu que 42 milliards de FCfa, a-t-il précisé, samedi à Saly-Portudal (Mbour) lors de la 5^ème édition de l’Université de la Convergence des jeunesses républicaines (Cojer).

« Ce repreneur est aujourd’hui sur le point de revenir en pleine capacité. Ce que les Industries chimiques du Sénégal (Ics) n’ont pas connu depuis très longtemps », a communiqué Aly Ngouille Ndiaye. « Au moment où je parle, les Ics seront bénéficiaires, après avoir perdu 50 milliards en 2014 et après avoir gagné de l’argent en 2015. Elles vont atteindre leur pleine capacité en 2017 », a-t-il relevé.

Selon lui, sur une capacité de 1.800.000 tonnes, cette année, au mois de novembre, les Ics étaient déjà à 1.500.000 tonnes. « Le président de la République nous avait donné comme instruction, en 2017, d’avoir, au moins, 3 millions de tonnes de phosphates. Nous dépasserons ce chiffre », a déclaré Aly Ngouille Ndiaye qui attend l’ouverture d’au moins quatre nouvelles sociétés d’exploitation de phosphates.

« Pour ce qui est de l’or, depuis le début, nous n’avions que Sabodala. Avant la fin du premier mandat du président Macky Sall, nous aurons, au moins, trois unités industrielles d’or », a promis le ministre de l’Industrie et des Mines.