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Dimanche 19 Mai 2024

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Administration pénitentiaire – Lutte contre la corruption pour améliorer les conditions d’incarcération

La situation carcérale au pays est plus que précaire, et à titre d’exemple, si la norme internationale indique qu’un prisonnier doit avoir au minimum 3,4 m2 d’espace pour dormir, il est réduit à 0,5 m2 à Madagascar à cause de la surpopulation. D’après des statistiques datant de 2015, les établissements qui sont les plus concernés sont la Maison centrale d’Antanimora qui compte 3 500 détenus alors que sa capacité d’accueil est de 850, et la Maison de force de Tsiafahy qui enregistre un surplus de 250 détenus. Outre le manque évident d’infrastructure, la lenteur des procédures judiciaires est la principale cause de ce surnombre. Environ 50% des détenus n’ont pas encore été jugés et attendent leur procès dans des conditions désastreuses. Pour une seule affaire, il faut prendre au grand minimum une demi-journée. Toujours selon cette norme internationale, il revient à l’Etat de pourvoir la nourriture des détenus, de leurs vêtements, des couvertures mais aussi des soins médicaux si ces derniers tombent malades dans la mesure où il s’agit d’un établissement public et non d’une prison privée. Si les familles des prisonniers sont dans l’incapacité de s’occuper d’eux, ils se retrouvent livrés à eux-mêmes.

Initiative louable
Toutes ces conditions font que la corruption règne dans chaque prison de la Grande île. Le milieu carcéral est devenu un Etat dans l’Etat avec une économie basée sur la vente et l’achat des privilèges qui sont, entre autres, des chambres à part, des cigarettes, de l’alcool ou bien de la nourriture et les principaux fournisseurs ne sont autres que les pénitenciers ou appelés  communément : « les matons ». Il est normal que ces derniers s’adonnent également à ces pratiques vu qu’ils perçoivent un salaire de misère pour un travail dur et surtout dangereux. Le problème est que la corruption fait régner un climat de disparité entre prisonniers. Pour mettre fin à cela,  l’Ecole nationale d’administration pénitentiaire (Enap) a renforcé sa coopération avec le ministère de l’emploi, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, le ministère de la Justice et le Bureau indépendant anti-corruption (Bianco) afin de lutter contre la corruption. Dans le cadre de cette collaboration, ces 4 institutions ont signé une convention de partenariat le 4 janvier à Faravohitra. L’idée est d’imbriquer dans la tête des jeunes administrateurs pénitentiaires, l’intégrité et l’impartialité. L’initiative est certes louable, mais les priorités sont ailleurs : la construction de nouveaux bâtiments carcéraux décents, l’accélération des procédures administratives au sein du Tribunal et de l’administration pénitentiaire, par exemple.

Ny Tsiky R.

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