Bois de rose et palissandre – Système de traçabilité par la Cites
La Grande île n’en aura jamais fini avec la Cites ou Convention sur le commerce international d’espèces de faune et de flore menacées d’extinction, et spécialement en ce qui concerne le bois de rose et le palissandre. Des bois précieux qui font déjà la renommée de Madagascar dans le monde entier, surtout en termes d’exploitation et d’exportation illicite. Récemment, la Cites vient de proclamer une très grande avancée dans le domaine de la lutte contre les exploitations et exportations illicites de ces bois précieux. En effet, depuis le 2 janvier dernier, le règlement de la Cites exige des permis permettant de vérifier les origines du bois de rose et du palissandre vendus sur le marché international. Une mesure qui aura des impacts certains en ce qui concerne les ressources de bois précieux, surtout dans le cas de Madagascar. En effet, ce nouveau règlement signifie que les douaniers du monde entier devront désormais exiger un permis émanant de la Cites pour les expéditions internationales. Cette autorisation permettra surtout de vérifier les origines du bois de rose et du palissandre vendus sur le marché international. Bien évidemment, la Grande île se trouve encore sous l’interdiction d’exportation de bois de rose et de palissandre actuellement. Toutefois, une fois cette interdiction levée, ce nouveau règlement s’appliquera de facto au pays.
Toujours une esquive
Malgré cela, l’on ne s’attend pas à ce que ce genre de mesure ait des impacts réellement significatifs en ce qui concerne le cas de la Grande île. En effet, Madagascar a déjà reçu plusieurs avertissements de la part de la Cites en ce qui concerne l’exploitation et l’exportation de bois précieux et surtout du bois de rose et du palissandre. « Le couperet était prêt à tomber avant que les autorités malgaches ne parviennent à arracher un ultime répit de trois mois. Vendredi 23 septembre, le comité permanent de la Cites, réuni à Johannesburg, a accordé au gouvernement jusqu’à la fin de l’année pour apporter des gages tangibles de son action contre le trafic de bois de rose. Faute de quoi, il pourrait décider une suspension totale du commerce des espèces protégées de la Grande Ile » avait alors rapporté le journal Le Monde au mois de septembre 2016. La fin de l’année est déjà passée et le cas malgache n’est toujours pas régularisé. Preuve en est le silence continu des autorités malgaches sur le cas Singapour. Et l’on sait à quel point ces dernières sont habiles à se trouver des esquives. Dans tous les cas, cette nouvelle mesure, consistant donc en une sorte de système de traçabilité des bois précieux, pourra au moins faire que l’on sache où partent les richesses nationales et qui les exportent réellement.
Recueillis par N.R
Misalovana ny andraikitry ny hafa
Anisan’ny fositra tsy mampandroso ny firenena ny fisian’ny sokajin’olona misalovana ny andraikitry ny hafa. Hita misongadina izany eo amin’ny sehatra rehetra. Ny fampahalalam-baovao no anisan’ny lasibatra voalohany amin’izany. Te ho
Mais avant tout ça ?
La découverte d'un nouveau système planétaire par la Nasa fascine le monde scientifique. Sept exoplanètes de taille comparable à la Terre tournent autour d'une petite étoile à près de 40







