A la lumière de ce qui se trame en douceur dans les coulisses des exploitants pétroliers à Madagascar, une évidence se démarque dans la globalité : les premières extractions, que ce soit pour des tests ou pour de…bon seront pour bientôt. Les trois années qui viennent verront à Madagascar des compagnies commencer des « forage d’exploration » selon l’OMNIS. Qu’on ne se leurre point, les forages se font comme prémices aux extractions et les explorations qui se sont faites et qui se feront dans la Grande île n’ont qu’un seul but : produire du pétrole. Et au point où on en est, ce ne sera plus de la gnognote !
Ainsi, la phase d’exploration pour Madagascar Oil par exemple à Tsimiroro verra le forage de 4 puits en 2013 sur base d’un pompage en continu et avec injection de vapeur. Sur un total de 16 puits cela devrait donner dans les 1 000 barils par jour soit 180 000 barils en un an. Le projet de Madagascar Oil table sur une production assez conséquente, les réserves en huile lourde de Tsimiroro étant estimées à 1,7 milliard de barils. Un bon volume sans toutefois prétendre au Nirvana.
Avec tous ces contrats miniers qui se bousculent au portillon, et ce qui se trament tout autour, rien d’étonnant à ce que bon nombre d’opportunistes et de profiteurs de tout acabit s’agitent et se mordent à tout va dans la nasse pour s’assurer les bonnes parts peut-être ? Allez savoir.
Sur le grand contient africain, on voit des régimes qui se font et se défont à longueur de temps, et généralement on entrevoit en toile de fond des intérêts miniers convoités par les multinationaux, et rarement allant dans les intérêts des autochtones.
Mais intérêts miniers mis à part, on se retrouve confronté à d’autres convoitises autrement plus rémunératrices avec les terres arables que des multinationaux, toujours, s’ingénient à s’accaparer par tous les moyens dans les pays à faibles revenus et les pays africains en particulier.
Finalement, la situation actuelle de la Grande île ne se démarque pas trop de celle du temps de la colonisation. Ceux qui ont vécu ces années de tourments ont vu les richesses de l’île leur filer sous le nez…et ça continue de plus belle actuellement dans l’île. Et dire que le 1er octobre se singularise par un souvenir douloureux qu’est la signature d’un traité établissant le
« protectorat » de la France à la Reine RANAVALONA III, en 1895, en clair, une prise de contrôle de l’économie et des relations extérieures de la Grande île.