Elles ne sont plus si jeunes que cela mais leur agressivité et manque de savoir-vivre salissent la réputation du troisième arrondissement et, en particulier, de la commune urbaine d’Antananarivo (Cua) en général. Elles, ce sont deux policières municipales chargées de mettre de l’ordre aux alentours d’Antaninandro et d’Ampandrana. Depuis près d’une semaine, les deux femmes se comportent comme étant les autorités suprêmes qui ont le pouvoir de sanctionner tout le monde. Hier, les deux agents féminins ont semé le trouble chez les chauffeurs de taxis qui stationnaient près de la Cité Perrier Antaninandro. Ces agents de circulation ont abusé de leur pouvoir en s’adressant aux taximen sans le moindre respect. Ces derniers, qui ont réclamé leur droit, ont subi la vocifération des deux mamans en ténue bleue et coiffées de béret jaune. Les policières ont également menacé de graves sanctions tous ceux qui osaient les contredire. Les riverains étaient sur le point d’organiser une manifestation pour démontrer leur ras-le bol contre les agissements inacceptables et la méchanceté des deux sous-fifres de la municipalité. Finalement, un responsable auprès du troisième arrondissement était venu pour calmer la tension.

Les agissements de ces agents de la police municipale dans le troisième arrondissement sont très contestés par la population. Depuis quelques mois, la présence de ces éléments de la commune ne fait que troubler la circulation puisqu’ils ne font que sanctionner les riverains, contrairement à la police nationale qui fait tout pour dénouer les embouteillages. La population réclame que les agents de la police municipale ne s’immiscent plus dans la régulation de la circulation dans les quartiers d’Ampandrana et d’Antaninandro.  A la longue, leurs comportements inacceptables risquent de provoquer une manifestation populaire contre la municipalité.

Ravalo tsy Manana