L’année 2017 a été officiellement proclamée année internationale du tourisme durable pour le développement. Cette année est donc une année clé pour mettre en place un tourisme bien conçu et bien organisé afin de soutenir les trois dimensions de la durabilité: l’économique, le social et l’environnemental. Ces piliers sont importants pour mettre en place un tourisme responsable qui profite à tous. Cette année représente également un défi important pour un pays comme Madagascar qui regorge d’un potentiel touristique inépuisable. Néanmoins, l’emprunte des efforts vers le tourisme durable reste encore faible. L’un des projets à développer pour cette année 2017 est la récente catégorie des zones de ressources gérées protégées ou Mrpas. Celles-ci offrent une solution efficace pour la conservation de la biodiversité, tout en contribuant à la réduction de la pauvreté et la croissance économique. Ce projet soutenu par le Pnud à travers le « Réseau des ressources gérées les aires protégées », travaille à assurer l’efficacité et la durabilité du système national d’aires protégées en conservant la biodiversité, tout en préservant simultanément le potentiel de croissance économique. Le concept repose sur le développement d’un sous réseau d’aires protégées de ressources naturelles gérées grâce à une gestion conjointe par le gouvernement et les communautés locales. En d’autres termes, il s’agit d’intégrer lesdites zones dans le cadre de croissance régionale. Dans l’ensemble, le projet couvre cinq sites à savoir, Menabe Antimena, Mahavavy Kinkony complexes, Ampasindava Galoka, Ambohimirahavavy Marivorahona Complexe et Loky Manambato.

Dans la Grande île, cela commence par la protection et la conservation de la biodiversité. Le gouvernement ne peut cependant pas le faire seul mais avec l’appui des partenaires techniques et financiers, des communautés et du secteur privé. En effet, Madagascar est une île unique, avec son paysage sans pareil et peu d’endroits sur terre sont aussi évocateurs pour la diversité biologique. Le tourisme durable est donc un atout à exploiter pour l’économie de Madagascar. Les efforts d’amélioration des revenus dans les zones protégées comprennent le développement des chaînes d’approvisionnement, de rente et de l’éco-certification, et le renforcement de l’écotourisme. Cela a abouti à la création de 48 nouveaux emplois d’écotourisme dans Ampasindava et Galoko Kalobinôno. Le projet comprend également un soutien pour la construction d’infrastructures d’accueil et de formation pour les membres de la communauté. En d’autres termes, ce projet donne une combinaison qui permet le renforcement du système national des aires protégées tout en contribuant à la croissance économique de Madagascar.

Seheno Kely