L’échec scolaire est souvent dû à plusieurs facteurs socio-économiques et à l’environnement dans lequel évolue l’enfant. Certaines familles n’arrivent  pas à garder leurs enfants à l’école à cause du manque de moyens. Dans d’autres cas, les enfants, faute de motivation, ne veulent plus étudier. Mais généralement, la base d’un abandon scolaire est l’échec lui-même. En prenant en compte tous ces facteurs, l’Association Kolo zaza malagasy (Kozama) a décidé d’agir dans la rétention scolaire des enfants issus des familles vulnérables. 2 600 enfants de 4 à 5 ans inscrits dans les centres préscolaires partenaires profiteront de ce programme. Ce groupement a mis en place un projet qui a dernièrement bénéficié du fonds pour les « Projets Innovants des sociétés civiles et coalition d’acteurs » ou Pissca. D’ailleurs, 2 500 enfants par an sont concernés par cette initiative de soutien scolaire en classe de CP1, CP2, et CE. Des cibles qui se concentrent dans la capitale, mais qui représentent déjà un nombre important d’enfants venant de familles défavorisées. En ce qui concerne sa concrétisation, le projet s’étale sur une durée de 2 ans, et a comme objectif principal d’améliorer l’accès et le maintien des enfants dans une éducation de base de qualité. Pour atteindre cet objectif, le projet forme également 40 personnes pour être des éducateurs dans le préscolaire chaque année, des maîtres volontaires dans les 3 premiers niveaux du cycle d’enseignement primaire ainsi que les directeurs d’écoles primaires publiques.

Seheno Kely