Ce syndicat des fonctionnaires portant le sigle de F3M a revendiqué un ajustement des grilles indiciaires au lieu d’une augmentation, il y a près d’une semaine. Force est de constater que leur souhait n’a pas été entendu par le Président de la République qui a opté pour une hausse de salaire de 7% cette année. Selon les informations obtenues, cette augmentation est attendue au mois de février prochain pour ceux qui sont en activité et au mois de mars pour les retraités. Evidemment, un rappel des mois écoulés est prévu. Les réactions sur les réseaux sociaux n’ont pas tardé puisque dès l’annonce de la nouvelle, ce fût le principal sujet de conversation des internautes. « Réjouissez-vous », a déclaré un membre de Facebook qui a préféré un nom d’emprunt et une tête d’hibou à la place de sa photo !  « On sait que tu es à la solde de ce régime, tu fais la pub pour rien », a répondu un autre qui apparemment, n’est pas de cet avis. Dans la soirée, d’autres interventions ont été vues et entendues lors des Jt des différentes chaînes de télévision de la capitale, et  venant des personnalités politiques mais aussi de simples citoyens. Même le Pasteur Mailhol de l’Eglise Apokalipsy a aussi participé au débat en annonçant le … « mieux que rien » ! A coup sûr, le sujet intéresse tout le monde et, en premier les concernés, c’est-à-dire les travailleurs.

S’attirer la foudre

Pour le secteur privé, cela pourrait servir de référence même si son effectivité n’est pas toujours automatique. Pour les fonctionnaires, ils comptent déjà sur ce bonus gagné à compter du mois prochain et avec le rappel du mois de janvier. Un petit plus sera constaté sur leur bon de caisse. Mais les épiciers du coin aussi comptent sur cette augmentation pour ajuster certains prix des produits. Il faut savoir qu’avec la hausse des prix du carburant, le transport de ces marchandises a aussi connu une majoration. Mais pour ne pas s’attirer la foudre des acheteurs, beaucoup de détaillants ont préféré garder le même tarif, quitte à voir leur bénéfice réduit à presque néant.

Pour en revenir au syndicat F3M, ce dernier a constaté que le pourcentage de la hausse de salaire diminue d’année en année. S’il était de l’ordre d’au minimum 10% durant la Transition, il n’a jamais pu franchir cette barre durant les trois premières années de la quatrième République. « La hausse de salaire n’est que de 7% cette année si elle était de 7,5% en 2016. Nous voyons tous que la vie devient de plus en plus difficiles voire astreignante puisque maintenant, il faut rentrer chez soi quand il fait encore jour à cause de l’insécurité qui règne de manière permanente. Plus personne ne peut se trouver un petit boulot pour arrondir les fins de mois et voilà qu’on n’annonce qu’une petite hausse de salaire. En somme, cela forme une courbe décroissante, comme le niveau de vie de toute la population », a déclaré un membre de ce syndicat.

Vladimir Illitch