Contrairement à son prédécesseur qui a toujours élevé la voix face à la question relative au remaniement, Solonandrasana Mahafaly a su garder son calme. Hier en marge de la cérémonie de célébration de la journée des officiers, le patron de Mahazoarivo a expliqué qu’il ne savait rien à propos d’un possible projet de remaniement. Au contraire, le gouvernement continue son travail, précise-t-il. Pourtant, le premier ministre a été clair sur son point de vue au sujet d’un futur changement de l’équipe gouvernementale. Il interprète le remplacement comme étant une affectation au sein d’autres postes.

Toutes les forces vives politiques attendent avec impatience la prise de décision du chef de l’Etat pour le prochain remaniement. Les bruits de couloir concernant le changement de gouvernement auraient été lancés par des personnalités proches du parti politique Hvm. Cela prouve l’existence d’une concurrence interne entre les hauts responsables au sein du régime. C’est peut-être à cause de cette mésentente entre ses hommes que le président a dénoncé l’existence de traitres au sein de son entourage. Certains hauts responsables au sein du Hvm rêveraient de briguer la place du premier ministre. C’est pour cette raison que des membres du parti influence non seulement l’opinion publique mais aussi et surtout celle du chef de l’Etat sur la nécessité de la destitution de l’actuel gouvernement.

D’autres mercenaires politiques soutiennent le projet de remaniement dans l’espoir de pouvoir obtenir un poste de ministre dans le futur gouvernement. L’opposition adhère également à une mesure allant dans le sens de changer les membres du pouvoir exécutif puisque l’inefficacité de l’équipe de Mahafaly Solonandrasana est prouvée.

La vérité sur ce futur remaniement devra être connue à la fin de ce mois de janvier ou début février après les deux premiers voyages du président de la République en Afrique.

Dom