L’année n’a que 14 jours au compteur et les histoires macabres s’enchaînent déjà : meurtre, vindicte populaire, suicide, accidents mortels…  Pas plus tard qu’hier, le corps mutilé d’une adolescente a été retrouvé dans une mare. La jeune fille était une lycéenne, d’environ 18 ans et en classe de terminale au lycée privée Dls de Vangaindrano. C’est un garçon qui était en train de garder des oies qui a découvert le corps, dans une mare vaseuse, complètement recouvert par la boue. Il a de suite couru au village pour prévenir la population. Les personnes qui ont accouru se sont débrouillées pour extraire la défunte de là, et nettoyé son corps. Les bleus présents sur son corps témoignent qu’elle a vraisemblablement été agressée, et violée car elle n’avait plus aucun vêtement sur elle. Ses proches ont avancé qu’elle n’avait de problème avec personne, qu’elle était amicale et n’avait quasiment pas d’ennemi. Mais le danger vient souvent de là où on s’y attend le moins. Des recherches scientifiques soutiennent qu’un violeur ne commet un meurtre que lorsqu’il a un lien assez proche avec sa victime, plus précisément si il est amené à la revoir régulièrement. C’est d’ailleurs ce que soupçonnent les parents de l’adolescente. Etant donné qu’elle devait rentrer directement après ses cours et que l’endroit où a été découvert le corps n’est pas le trajet qui relie la maison et le lycée. L’hypothèse la plus probable est qu’elle a dû suivre quelqu’un en qui elle avait confiance : un ami, un proche…

Ny Tsiky  R.