Sur son logo, la lettre « O » a été remplacé par une panthère noire. Effectivement, Kougar, connu par le grand public avec sa chanson « Zomba gasy », avec laquelle il fait un featuring avec le célèbre Bolo du clash info est aujourd‘hui la bête féroce du reggae music national. Certes, il a commencé la musique bien avant l’an 2000, mais c’est en cette époque qu’il commence à cartonner, sûrement grâce à son style musical plus commercialisé. En effet, plusieurs de ses récentes chansons étaient mélangées à d’autres rythmes, plus cadencés et « hot ». Un style qui va bien avec sa danse sobrement dénommée « Kemba dance » ou « Sexe dance ». Une manière plus « rude » de montrer à quel point le reggae dance hall peut être sensuel. C’est simple, le couple danse comme s’il faisait l’amour, mais sans enlever le moindre vêtement ni se toucher les parties intimes.

Comme il fallait s’y attendre, les jeunes ont aimé ce style qu’ils ont jugé branché. Mais cela n’a tout de même pas changé l’image de l’ancien Kougar. Cette étoile montante de la musique ne cesse de surprendre le public avec ses nouvelles compositions inspirées de la réalité quotidienne des Malagasy. Ainsi, au fil des années, il sort des morceaux qui touchent tout un chacun car tout le monde peut s’identifier dans ses chansons, vu la diversité et l’originalité de ses textes. Une chose est sûre, la musique urbaine peut se vanter d’avoir comme soldat cet artiste, car non seulement il défend dans ses compositions le black music ou le « Kolotsaina mainty », mais il a également toujours préservé l’idéologie de cette discipline : « L’anti conformisme et non pas l’anti-chrisme ». Cette année, il prévoit de donner plusieurs concerts ainsi que de sortir plusieurs nouveaux titres.

T.A.