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Mardi 16 Décembre 2025

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Du Nord au Sud !

L’état d’urgence est une mesure prise par un gouvernement en cas de péril imminent dans un pays. L’état de catastrophe naturelle est pour sa part une procédure spéciale mise en place par l’Etat pour indemniser les victimes d’épisodes naturels exceptionnels. Il permet de couvrir les risques qui ne sont pas pris en compte par les contrats d’assurance classiques dont les inondations, les coulées de boues, la sécheresse, les avalanches, les séismes, les vagues, les glissements de terrain. En quelques semaines, Madagascar a été la proie de plusieurs catastrophes naturelles dont un séisme de magnitude 5,9 sur l’échelle de Richter, une sècheresse qui dure maintenant depuis plus d’un mois et des inondations qui ont ravagé des régions entières. Sans parler de la situation qui prévaut déjà dans la Grande île avec l’insécurité dont les affaires de grand banditisme et de vindicte populaire, la famine qui affecte encore et toujours des millions de personnes dans le Sud, le délestage qui se prolonge de plus en plus avec presque 25 heures par jour, les prix des denrées alimentaires et du carburant qui ne cessent d’augmenter et tant d’autres situations dont les citoyens sont les premières victimes. Autant de raisons qui font donc que l’état d’urgence et l’état de catastrophe naturelle doivent être décrétés.

Presque 15 000 sinistrés dans la partie Sud de la Grande île jusqu’à l’heure actuelle et ce bilan risque fort de s’alourdir dans les prochaines semaines. En effet, suite aux pluies et fortes intempéries que cette région a subies, 12 000 sinistrés et 540 hectares de rizières ont été inondées et ce seulement pour le district de Tuléar II.  Bien évidemment, un appel à l’aide a été lancé par les autorités locales. Surtout parce que l’approvisionnement des localités affectées ne suit plus à cause des coupures de route. Contrairement à cela, le centre et l’est de Madagascar sont en situation de sécheresse. Alors que la saison des pluies aurait dû commencer en décembre, il n’a pratiquement pas plu. Les sources se tarissent, les niveaux des lacs et des barrages sont au plus bas avec des conséquences économiques. D’abord sur l’agriculture : les rizières sont à sec et les cultures pluviales en retard. Avec déjà des prix à la hausse sur les marchés. Ensuite, les centrales électriques fonctionnent au ralenti. A Antananarivo, les coupures d’eau et de courant s’intensifient. Idem en ce qui concerne l’électricité alors que seulement 14% des malgaches en bénéficient. On n’imagine donc même pas si ce chiffre se montait à 25%, ou 50%.

Face à cela, l’Etat accorde des milliards et des milliards d’Ariary à des sociétés comme la Jirama pour un résultat final accablant et désespérant. En effet, pour cette dernière, les subventions réclamées au titre de l’année 2017 s’élèveraient à 750 milliards d’Ariary. Soit 750 milliards à envoyer brûler au feu et qui n’auront aucun impact sur la vie de la population. Sauf bien évidemment encore plus de frustration et de colère à chaque fois qu’on voudra appuyer sur un interrupteur. Puis le pays vient de perdre 22 places d’un coup dans le classement de Transparency international à travers l’indice de perception de la corruption en 2016. 22 places, ce qui nous relègue à la 145ème place mondiale sur 176 pays répertoriés, soit toujours parmi les bons derniers, fidèle à soi-même. Ce qui confirme bien la tendance corrompu de ce régime et de la prévalence de la corruption dans le secteur public en entier. Et bien évidemment, ce sont toujours les citoyens qui en sont les premières victimes.

Que dire de plus sinon que le pays est sinistré de l’extrême nord jusqu’à l’extrême sud. Et pourtant, les dirigeants ne prennent et n’envisagent de prendre aucune mesure sinon les lamentables et éternels discours de politiciens pour lesquels on les connait bien. Si face à la sècheresse on veut dépenser des millions en pluie artificielle, si face à la famine et la pénurie on décide de financer les foyers et importer du riz, et face au délestage on décide de subventionner encore et toujours une société aussi budgétivore, on court directement à la déconfiture, à la banqueroute du pays. A force de dépenser et de dépenser à tout bout de champ du nord au sud.

Ny Aina Rahaga

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