Le choix de Haja Resampa, ancien secrétaire général de la Présidence de la Transition au poste de chef du gouvernement n’est pas fortuit puisque l’homme « a longtemps collaboré avec le président de la République », selon les termes de Jean de Dieu Maharante, au-delà de ses compétences et expériences dans la gestion de l’Administration. Le même discours a été adopté hier par tous les membres de la plateforme Mapar et du Groupe parlementaire spécial (GPS), son allié depuis la mise en place de l’Assemblée nationale. La personnalité est, selon les informations, visée par la communauté internationale, un avis que ne partagent pas les députés tel que l’argumente le coordonateur général du  Mapar. « Il a été choisi au vu de son savoir-faire, ainsi que sa relation étroite avec les partenaires internationaux », soutient-il. « La question est de définir clairement les critères de validité et d’invalidité de la communauté internationale puisque dans ce contexte, il ne faut pas oublier que le Président actuel a été l’ancien ministre des Finances et du Budget qui devrait lui aussi être dans le collimateur », renchérit Jaona Randriarimalala, président du GPS. Le nom a été formellement présenté hier en fin d’après-midi par les membres du bureau national de la plateforme Mapar à deux conseillers du président de la République. « Nous confirmons être les seuls à pouvoir présenter le Premier ministre, selon l’article 54 de la Constitution, conforté par l’avis d’interprétation de la HCC », réitère Jean de Dieu Maharante. « Il faudra aujourd’hui abandonner les débats stériles pour œuvrer vers le développement », conclut Jaona Randriarimalala.

Lalaina Arisoa