Le Bureau régional de la Commission électrotechnique internationale (Iec) en Afrique forme les techniciens malagasy sur la normalisation du système qui utilise l’électricité et l’électronique. La formation, qui s’est achevée hier, a duré deux jours au siège du Bureau des normes de Madagascar  (Bnm), à Soarano.

L’Iec est l’un des grands organismes internationaux de normalisation. Grâce à son adhésion à cette instance, Madagascar peut profiter des activités l’Iec.

Selon le directeur du bureau régional en Afrique,  François Yapo Ahoti, « Iec a mis en place un système de normalisation ainsi que la conformité d’un produit. Un pays comme Madagascar qui participe à cette initiative obtient des avantages tels l’accès gratuit à 200 normes internationales. Ce chiffre peut  passer à 400 si le pays adopte 50 normes internationales au niveau national ».  Avant d’ajouter : « Le fait d’adopter la norme internationale démontre au commerce mondial que la Grande île ne craint pas les obstacles au commerce, de la circulation des biens à  l’infotech ».

Des avantages au niveau de la gouvernance

D’après le responsable au niveau du Bnm, Rakotovololona Onivola Tahiana, les avantages que Madagascar obtient en adhérant à ce système sont abondants. D’abord, on peut profiter du partage d’expériences entre les pays affiliés. Et sachant aussi que Madagascar ne dispose pas encore de laboratoire pour les différents tests.  Par ailleurs, vu son manque d’expérience dans l’évaluation de la conformité, la Grande île a intérêt à collaborer avec les autres pays adhérents pour pouvoir suivre les avancements liés à cette démarche internationale.

La plupart des pays africains importent des produits électrotechniques. Par principe, ces Etats doivent exiger les normes pour la sécurité, la santé de leur population… Les marchandises qui respectent la norme internationale représentent ainsi des avantages économiques dont le pays destinataire  peut bénéficier. A ce titre, la normalisation du domaine de l’électrotechnique représente des avantages au niveau de la gouvernance. Cela est expliqué par la facilité du suivi des produits qui pénètrent dans le pays importateur. De même pour les producteurs qui peuvent  acquérir des savoir-faire techniques grâce à ce paramètre servant de filtre. Ces derniers peuvent, en effet, améliorer leurs méthodes et processus de fabrication, et évoluer plus rapidement dans le domaine par le biais de la normalisation.

Dom