FFM – Perte de crédibilité
Au lendemain de la nomination des membres du Conseil de la Réconciliation malgache (FFM), les critiques fusent. En effet, une partie importante des membres du comité préparatoire ayant sélectionné les 981 dossiers des postulants figurent parmi les personnalités désignées. Trois groupements sont notamment fortement représentés à savoir le Finona, les « Raiamandreny Mijoro » et enfin la Cnosc. Une telle composition jette ainsi le doute sur la capacité de cette nouvelle institution à mener à bien les missions que lui assigne la Feuille de route.
En effet, la formation du FFM est encadrée par l’article 25 de la Feuille de route qui stipule qu’« un processus de réconciliation nationale, dirigé par une institution nationale dénommée ‘Filankevitry ny Fampihavanana Malagasy’ (…) et facilité par la communauté internationale, devra être entamé afin de soigner et commencer à guérir les blessures individuelles et collectives du passé et établir de saines fondations pour l’avenir de Madagascar ». Cette institution doit notamment être saisie par toute personne se sentant victime des évènements politiques entre 2002 et 17 septembre 2011 et « qui aurait subi des préjudices de quelque nature que ce soit aura droit a une réparation et/ou indemnisation par l’Etat ».
Vues ses attributions, l’existence du FFM est importante pour la mise en place d’un environnement sociopolitique serein et apaisé avant la tenue des élections dont la première est prévue se tenir le 8 mai prochain. Seulement, on doute que les autres organisations de la société civile acceptent le processus de nomination des membres avant-hier. Des voix s’élèvent déjà et dénoncent une mainmise éhontée, néfaste car elle s’apparente à une pratique que la société civile a toujours dénoncée chez les politiques.
Contre-sens
Par ailleurs, vue cette composition, certains observateurs estiment que ni le Finona, ni les « Raiamandreny Mijoro » et encore moins la Cnosc ne serait en mesure d’exercer le travail de contrôle que leur assigne l’article 28 de la Feuille de route. Celui-ci stipule en effet que « les membres de la Société civile malgache, dont les ‘Raiamandreny Mijoro’, la FFKM, la Cnosc et le Finona sont chargés du suivi et du contrôle nationaux de l’application de cette Feuille de Route, jusqu’à la fin de la période de transition ». Or, la nomination des membres de la nouvelle institution laisse penser que les trois organisations auraient décidé de partager les postes disponibles au sein du FFM sans doute pour surmonter leurs propres divergences. Deux d’entre elles sont en effet considérées comme proches du Président de la Transition quand la Cnosc brille pour son soutien à Marc Ravalomanana. Or, la Feuille de route précise que « dans l’exercice de leurs fonctions ils sont invités à préserver leur apolitisme et leur unité ».
Face à cette situation, des voix s’élèvent et appellent les autorités transitoires aussi bien au niveau du Parlement que de la Présidence de la Transition à corriger la situation. D’autant que la Troïka de la Sadc pourrait prendre des sanctions au cas où elle juge que la société civile malgache manœuvre en contre-sens du processus de sortie de crise.
L. D. A.
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