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Samedi 18 Mai 2024

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Les apprentis !

Effectivement, il y a un début à tout. Dans un passé récent, il y a une dizaine d’années, l’enfant commence la vie scolaire à l’âge de 3 ans dans les milieux urbains, spécifiquement à Antananarivo si à quelques kilomètres de là, le T1, la toute première année était à 6 ans. L’écart est conséquent et on voit mal le gamin de la campagne tenir les rênes du pays, et même à moindre échelle, celles de sa commune. Avec le boom des garderies, actuellement on en trouve dans de nombreux quartiers  de la Capitale, on débute son cursus scolaire à l’âge de 1 an et demi ! Le progrès ne situe pas uniquement dans le secteur technologique, les filons sont nombreux à prospecter ! D’autant que si on veut éviter les embouteillages monstres à l’entrée de la ville le matin, mieux vaut laisser et plus ou moins éduquer son enfant à la garderie, un fardeau de moins et pour le bébé en question, et pour les parents. Cela évite parfois les problèmes de nutrition, essentielle et vitale, causés par l’écart entre les habitudes et connaissances des parents et celles de l’employée de maison venue généralement du monde rural. En réalité, la famille malagasy ne peut se permettre de n’embaucher qu’une seule personne qui s’occupe de tout dans ce cas : la maison, les repas, les linges, les courses et aussi… le bébé ! Mais ce n’est pas vraiment le Liban puisque durant les fêtes, nationales et religieuses, l’employées a, en principe, le droit de rentrer dans son village natal, et parfois, c’est le moment où elle ne revient plus ! Bref, c’est le début de l’introduction d’un enfant citadin dans la société pour ne plus en sortir. Par contre, une chose est sûre, il évolue puisqu’il aura ses diplômes officiels, sauf incident de parcours, mais seulement après de nombreuses années. 
Ce chemin ressemble fortement à celui des politiciens malagasy ! Celui qui vient d’être nommé à la tête d’une quelconque institution prend, par exemple, un malin plaisir à tout refaire, comme si ceux qui l’ont précédé à cette place ne savaient rien faire et étaient tous des nuls ! On bâtit d’abord un nouvel organigramme en fusionnant ou en associant des départements qui ont des attributions diamétralement opposées, ou encore en élevant au rang de direction ou de direction générale de petites divisions inventées juste pour la frime et pour justifier les dépenses futures. Effectivement, une nouvelle direction générale ou simple direction veut dire achat de nouveaux mobiliers, de matériels informatiques, de nouveaux matériels techniques, de nouveaux véhicules, d’octroi de carburant, et on peut même aller jusqu’à faire des recrutements. Et bonjour le droit de cuissage et le harcèlement sexuel ! Des jeunes et des moins jeunes en manque de boulot, ce n’est pas cela qui manque. Le tout sur le dos des contribuables. En même temps que le recrutement, les affectations de personnel suivent aussi puisqu’il faut inventer, évidemment, les services et divisions rattachés. Bref, un mouvement pour finalement pas grand-chose puisqu’on peut toujours se cacher derrière l’opérationnalité de la direction en question qui demande un temps certain. Il y a aussi le risque d’empiétement d’attributions et dans ce cas, celui qui a la faveur du chef d’institution peut administrer tranquillement. Mais une refonte de l’organigramme n’assure pas nécessairement de bons résultats : les mathématiciens diront que ce n’est pas une condition suffisante ! Pire même, cela peut faire couler toute la boîte puisqu’une nouvelle direction est avant tout budgétivore alors qu’elle n’a pas été prévue dans l’élaboration du budget de l’institution et cela constituerait un nouveau casse-tête pour la direction des affaires administratives et financières. 
Après l’organigramme, passent ensuite les séries de nominations internes, du Dg aux différents Chefs et simples responsables. Même au niveau du personnel d’appui, les secrétaires, coursiers et filles de salle, la lutte est féroce. Quant au développement incisif et durable, actuel slogan, il ne sera donc pas pour tout de suite. L’exemple a d’ailleurs été donné avec les 100 jours de surplace du régime et à l’allure, l’enfant pris en exemple plus haut aura son premier certificat d’études primaires et élémentaires !

Jean Luc RAHAGA

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