Bien sûr, le coup d’envoi de la plus grande fête de la bière du monde s’est fait le samedi 22 septembre à Munich avec l’ouverture du premier tonnelet. Seuls les grands aficionados de la boisson mousseuse s’en sont émus dans la Grande île apparemment. Car avec la lutte hégémonique que se livrent les deux grands brasseurs, les fanas de la bière se sentent toujours en fête depuis quelques mois. Les deux brasseurs mettent le paquet pour rameuter de la clientèle sous leurs ailes. Rien que pour la capitale, les animations à chaque coin de rue dans les épiceries et autres établissements de débit de boisson rivalisent de …décibels ! Pour son compte, l’Oktoberfest, la fête de la bière à Munich est lancée pour 16 jours de festivités et durera donc jusqu’au 07 octobre 2012. C’est une fête traditionnelle qui remonte aux noces du futur roi de Bavière Louis 1er avec Thérèse von Sachsen-Hildburghausen, le 12 octobre 1810, et qui continue encore d’émerveiller les amateurs de culottes de peau, de musique traditionnelle et bien évidemment de la reine des boissons bavaroises. Les bavarois tablent sur plus de six millions de personnes venant du monde pour l’édition 2012 à laquelle près de 7 millions de litres de bière devraient couler à flot. Imaginez, 35 tentes géantes déployées sur une surface de 26 hectares.
Le mois d’octobre est également le mois de floraison des jacarandas dans l’île, et particulièrement dans la capitale, cette floraison changera un peu, on l’espère, le paysage et les humeurs. Une capitale qui subit encore et toujours les humeurs des politicards qui s’ingénient d’imagination pour leurrer leur monde. On sait que les élections présidentielles de mai 2013 font « chauffer » les esprits dans les hautes sphères, et l’ancien président Ravalomanana Marc n’est pas en reste dans ces exercices là. L’ancien président se doit d’être impérativement « au bercail » avant la date butoir du 18 octobre pour pouvoir prétendre être candidat à la magistrature suprême ; et on se retrouve avec ses partisans qui n’hésitent pas à faire  monter la pression pour ce retour malgré une décision judiciaire sud-africaine qui l’empêche de quitter Johannesburg où  il est dans le viseur de la justice sud-africaine, qui a exigé la restitution de son passeport.
Parallèlement, les « forces spéciales », sous la houlette du lieutenant-colonel Lyllison, viennent d’enclencher la seconde vitesse semble-t-il, avec en toile de fond de nouveaux matériels promis par le Président de la Transition dans le cadre de la lutte contre l’insécurité, et contre le phénomène «dahalo» en particulier. De quoi suréquiper les forces armées donc ?