Des petits travaux de réhabilitation et de réaménagement sont visibles dans plusieurs quartiers populaires de la capitale.

Des agents municipaux effectuent l’entretien des routes, murailles et jardins publics dans les endroits très fréquentés. Les responsables au sein de la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA) expliquent que ces travaux entrent dans le cadre des préparatifs de la fête de l’indépendance. En effet, cela fait plus d’une année que la municipalité n’a pris de telle l’initiative. Il est quand même déjà trop tard puisqu’à part les lumières tape à l’œil, aucune amélioration n’est constatée dans le centre-ville.  Il suffit de passer en voiture du côté des quartiers des 67 ha pour constater de visu le mauvais état de la route sans aucun entretien ni réhabilitation. Il y a quand même des petits travaux bouche-trous dans certains endroits mais cela ne suffisent pas.

Quid des marchands ambulants ?

A l’approche du 26 juin, les marchands ambulants continuent d’envahir les rues du centre-ville qui redeviennent de plus en plus impossibles à fréquenter surtout pendant les heures de pointe. Il semblerait que la municipalité baisse les bras face aux individus qui exercent des activités illicites dans la ville à cause de la pauvreté.

Pour compenser ce désagrément, les dirigeants au sein de la délégation spéciale de la CUA organisent plusieurs manifestations dont un grand carnaval prévu se tenir sur le devant de l’hôtel de ville. Pourtant, la population veut une commune propre, saine et en sécurité mais non pas des fêtes publiques gratuites.

 Un incendie à cause des ordures

La saleté règnant dans la capitale a provoqué un incendie qui a nécessité l’intervention des pompiers hier à Ambatoroka. En effet, selon une source sur place, certains riverains ont tenté de se débarrasser des ordures en les brûlants. Pourtant, le feu n’a pas été maitrisé et a atteint une broussaille. Le danger était réel et le feu n’a été maîtrisé que plusieurs heures après.

Quant au ramassage d’ordures, une petite amélioration a été quand même constatée par rapport à la situation durant la gestion de l’ancien PDS démissionnaire. Par contre, l’image actuelle de la ville d’Antananarivo est désastreuse par rapport à la situation d’avant le début de cette quatrième République. A part le parvis et le jet d’eau de l’hôtel de ville, La CUA n’a pas d’autres merveilles à offrir à ses habitants.

Dominique Val