La tension continue de monter à Mahajanga.

Les étudiants en médecine refusent de toucher leurs bourses. Ils réclament le payement d’Ar 420.000, l’équivalent de trois années  d’indemnités de stage. Un droit et légitime puisque ces étudiants participent réellement aux soins dans les hôpitaux publics. Ce problème touche en même temps trois ministères dont ceux de l’Enseignement supérieur, de la Santé et des Finances. Les étudiants se posent la question pourquoi l’Etat n’arrive pas à payer leur indemnité d’Ar 140.000 par an, l’équivalent de Ar 12.000 par mois ?

Cette grève des étudiants en médecine constitue un des foyers de tension qui mettent en danger la stabilité du régime. En effet, il est à rappeler que l’écroulement de la première République a été provoqué par une grève interne au sein du département de la médecine.

Foyers de tension  partout

Ce qui ce passe à la Faculté de médecine de l’université de Mahajanga n’est autre qu’une partie de l’iceberg de la crise sociopolitique qui se passe à Madagascar actuellement. D’autres foyers de grève dont ceux des employés du service des domaines, ainsi que de la compagnie Air Madagascar. Des manifestations qui ébranlent littéralement le bon déroulement des affaires nationale et sociale. Les députés continuent également de réclamer le respect de l’institution. Une dernière nouvelle avance également qu’un délestage tournant surtout durant les heures de journaux télévisés commence à gêner la population. L’idée populaire considère cette coupure de l’électricité comme étant une stratégie de censure.

Dominique Val