La première promotion des élèves-ingénieurs en halieutique, un projet financé par la Banque Africaine de Développement a été présentée officiellement au public en début de ce mois.

En effet, selon la Bad, « Beaucoup d’investisseurs sont intéressés par les produits de la mer en Afrique ». D’où l’intérêt de disposer des ressources humaines suffisamment formées afin de parer le plus souvent au manque de personnel.

Par ailleurs l’objectif est de développer la pêche traditionnelle afin de réduire la pauvreté et d’accroître les produits de la mer, dont le concombre de mer, soulignent les autorités régionales comme le ministère de tutelle. L’idée a été renforcée par le ministre de la Pêche qui a annoncé la mise en place du Dcp ou Dispositif de concentration de poissons, l’installation de 14 débarcadères et le partenariat avec le Lycée technique pour la construction des hors-bords et des pirogues afin d’améliorer la production, et, la sortie de 20 ingénieurs en halieutique.

Ce même ministre de tutelle qui, sur un autre financement de la Bad, a remis du matériel médical destiné à tous les Centres de Santé de Base à Madagascar, dans la foulée de la remise de diplômes aux élèves-ingénieurs. Ces nouveaux ingénieurs en halieutiques auront immédiatement des postes budgétaires.

Autre projet de bonne augure dans la mesure où dans la région Sud-ouest va démarrer incessamment les travaux du projet Pic II de la Banque mondiale pour un projet d’eau potable. Et qu’en matière d’élevage, la région va bénéficier d’un lot de

15 000 doses de médicament pour l’amélioration de la race bovine.

Solo R.