Usurpation, un délit de plus en plus courant dans le milieu du journalisme.

Mais la situation ne semble pas inquiéter les responsables. Samedi dernier, Fabienne Andomalala, journaliste de la Tvm, en a été victime lors d’un concert au palais des sports et de la culture Mahamasina. Celle qui s’y est infiltrée sous son nom, a volé un sac appartenant à une ressortissante belge. Le sac contenait  de l’argent, un téléphone portable… En novembre dernier, un homme s’est également infiltré, en se faisant passer pour un journaliste, dans un atelier et a volé un sac contenant un appareil photo, un ordinateur portable et d’autres accessoires appartenant à un  journaliste. Des faits lamentables qui ne font que dénigrer davantage le métier de journaliste. Mais à qui la faute ? Lors de la dernière élection des membres de l’Ordre des journalistes malgaches, le ministère de la communication a eu l’intelligence de doter de carte professionnelle même ceux qui ne répondaient pas aux critères requis. Les techniciens de surface, les chauffeurs, les animateurs,… en disposent. C’était un moyen jugé efficace pour devancer les candidats qui risquerait de remettre en cause les intérêts du régime. Tout le monde est journaliste et maintenant, ce sont les vrais professionnels qui subissent les conséquences des actes de ces usurpateurs.

De nombreux cas similaires ont été dénoncés auprès du ministère de la Communication et de l’Ojm mais restes sans suite. Médecin après la mort, c’est seulement maintenant que l’équipe de l’Ojm  réagit et intervient. Selon les informations reçues, l’Ordre ne peut procéder à l’assainissement qu’après la validation du code de la communication. En attendant, chacun doit rester vigilant pour ne pas se faire voler ou diffamer par les faux journalistes.

Ralambomamy