Insécurité – Les pires événements depuis début juin
Le phénomène du grand banditisme est devenu récurrent au point de troubler la quiétude de la population sur toute l’étendue du territoire national.
Ainsi, les braquages, attaques à main armée, maraudages, agressions et autres actes sont devenus légion dans le pays. L’insécurité, en elle-même n’est pas chose nouvelle, mais ces derniers temps, elle prend des proportions jamais égalées. Rien que depuis le début de ce mois, plus d’une dizaine d’attaques à main armée a été enregistré :
• Maraudage le 2 juin du côté de Behoririka, deux marchands itinérants ont été attaqués par quatre bandits armés. L’un d’eux a reçu une balle en pleine poitrine, si l’autre a été poignardé dans le dos, et par la même occasion, ils ont été dépouillés d’une grosse somme d’argent. Le même jour dans le quartier d’Andraisoro, un père de famille a été pris à partie par deux gaillards. En plus du fait d’avoir été violemment agressé, il a aussi perdu son téléphone portable ainsi que le peu d’argent qu’il avait sur lui.
• Attaque à main armée le 3 juin dans une maison sise à Nanisana causant un mort. La victime venait en aide à ses parents et a été froidement assassinée, tiré d’une balle à bout portant. C’était l’œuvre de quatre bandits qui sont tout de même partis les mains vides après leur acte meurtrier. A Andavamamba, un père de famille a été tabassé par cinq détrousseurs qui en voulaient à ses biens. La victime s’est retrouvée à l’hôpital avec de graves blessures, si les assaillants sont partis avec 40 000 ariary et un téléphone portable.
• Dans le même registre, le 5 juin dans le district d’Ambohidratrimo, trois demeures ont été écumées en une seule nuit, faisant le total d’ar 380 000 dérobés, ainsi que quelques téléphones portables. Les assaillants étaient au nombre de dix, et armés. Même scénario dans le district d’Arivonimamo, seul le nombre de maisons attaquées ainsi que le montant dérobé en fait la différence, dont quatre maisons cambriolées et la somme d’un million d’ariary emportée. Et la liste est encore longue.
Agressions barbares
La prolifération de ces actes de banditismes constitue également une grave atteinte aux droits de l’homme. De nombreuses vies sont perdues et bien des séquelles parfois irréversibles sont infligées aux victimes :
• Le 3 juin, deux jeunes hommes ont été découverts avec de graves blessures dans le quartier d’Itaosy. Ils ont été victimes de 12 individus malintentionnés, munis d’armes blanches de tous genres tels qu’un sabre. Cette fois-ci, il n’était pas question de dépouiller les cibles, mais seulement le plaisir d’ agresser.
• Le 8 juin, le propriétaire d’une demeure sise à Ambohibao a été attaqué et assassiné de sang-froid. Ses agresseurs lui ont tranché la gorge à l’aide d’un objet tranchant, leur nombre n’est pas défini. Par ailleurs, ces derniers n’ont rien pris, comme s’ils étaient venus uniquement pour massacrer.
S’ajoute à ces quelques illustrations, le phénomène « bois rond clouté » qui a défrayé la chronique. Un fait qui a débuté dans la commune d’Ivato et qui s’est répandu jusque dans certains quartiers de la Capitale, dont Ambohipo, Ankatso ou encore Ambohimangakely. Un homme en a été victime à Ambohipo si une jeune étudiante s’est récemment retrouvée avec une plaie béante au niveau de la tête après avoir croisé le chemin d’un fou furieux muni d’un bois rond clouté. La jeune femme d’Ambohimangakely y a même laissé la vie suite à cette agression barbare.
Aucun moyen de transport
Existe depuis plusieurs années déjà, le phénomène n’a pas eu un traitement adéquat. Certes, les forces de l’ordre mènent des actions dans le cadre de l’éradication de ce mal pénalisant la société, toutefois, cela est loin d’être suffisante. L’une des causes de cette situation, du côté des forces de l’ordre, demeure l’insuffisance des moyens mis à leur disposition. Ces dernières, bien souvent sous-équipées, doivent faire face à des bandits de plus en plus lourdement armés, disposant quelque fois même d’armes de guerre.
Dans certaines régions de l’île, surtout les zones enclavées, l’insuffisance de moyens roulants et de carburant réduit également la mobilité des forces de l’ordre ainsi que leurs capacités d’intervention lors des braquages. Un cas récent enregistré dans le district d’Ambatolampy en témoigne, où durant un assaut, les éléments n’étaient arrivés sur les lieux de l’incident qu’après une heure. Alors que l’on parle ici d’une compagnie de la gendarmerie, qui n’a même pas une bicyclette pour se déplacer. Le plus souvent, le manque de ressources financières est aussi évoqué pour justifier cette situation.
D’où proviennent les armes des bandits ?
Le fait que ces armes tombent entre les mains des malfrats suscite également plusieurs questions. Pour la population la réponse est évidente, les armes proviennent des forces de l’ordre eux-mêmes, certaines accusent même ces derniers d’être les auteurs des attaques à main armée. Les limiers se défendent et accusent en retour la situation politique dans le pays comme étant la cause de la propagation des armes.
Quoi qu’il en soit, la sécurité est un droit fondamental pour tous citoyens, ainsi, l’Etat doit prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer la jouissance de ce droit.
Réalisé par Njara Fih
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