Le syndicat des industries de Madagascar a organisé hier à l’hôtel Ibis, un atelier sur l’élaboration du code de l’industrie. Etant un pilier pour le développement du pays, le code est nécessaire pour mettre en place les règles du jeu. Un chapitre dans ce code portera sur le code des investissements. « Nous avons besoin d’une vision concertée et partagée. L’objectif est de doter de Madagascar un tissu industriel dynamique, moteur du développement économique et durable » annonce Freddy Rajaonera, Président du Syndicat des industries de Madagascar. Dans ses objectifs 2020, le Sim a comme but de transformer la structure de l’économie en augmentant le poids de l’industrie à plus de 25% du Pib contre 14% l’année dernière et de rendre compétitif les industries et réussir le passage d’une industrie à faible valeur ajoutée vers une industrie à plus haute valeur ajoutée.

« Après cette première étape, une équipe de juristes au niveau du Sim étudiera l’aspect juridique du code qui sera présenté au gouvernement l’année prochaine » explique le Président du Sim.

Dans son discours, Freddy Rajaonera a annoncé la nécessité d’assainissement du régime fiscal.

 Sérénité

Frappée à plusieurs reprises par les crises répétitives, l’industrie malgache traverse des moments difficiles. Face à la conjoncture actuelle, Freddy Rajaonera lance un appel pour que les industries puissent travailler en toute quiétude. Le Sim représente 50.000 emplois directs avec une valeur ajoutée allant jusqu’à plus de 812 milliards d’ariary en une année. Les industries sont les contributeurs à la caisse de l’Etat avec un versement d’environ 575 milliards d’Ariary par an.  Ce sont les investisseurs qui contribuent à l’amélioration des infrastructures de production de Madagascar et développeurs inclusif grâce au partenariat avec les fournisseurs locaux, dont les paysans.

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