Lors des récentes assises nationales pour la réconciliation nationale dirigées par le Ffkm, la dissolution de toutes les institutions mises à part la Présidence a été décidée en complémentarité avec un changement de l’actuelle Constitution qui n’est même pas en vigueur depuis deux ans.

C’est sûrement et bien évidement à cause de ce genre de résolutions que le conseiller culturel au sein de l’Ambassade des Etats Unis est monté au créneau hier. A ce sujet, ce dernier à affirmé que les fréquents changements de la Constitution ne peuvent mener un pays vers le développement. Il a même souligné que la constitution devrait être

« permanente, durable et difficile à changer ». Comme pour mettre en garde certains dirigeants actuels, ce conseiller de l’ambassade américaine a également précisé que le changement rapide de la Constitution ne peut signifier qu’une utilisation de celle-ci pour des intérêts personnels. Il faut donc croire que même si ce message n’est pas adressé à une personne en particulier, il concerne le cas du président de la République Hery Rajaonarimampianina et ses acolytes qui tentent d’instaurer un régime dictatorial.

 Priorités aux besoins du peuple

Depuis que Hery Rajaonarimampianina est à la présidence de la république de Madagascar, depuis maintenant plus d’un an et demi, les médias et les observateurs nationaux, voire même internationaux ont déjà mis en évidence que le volet social a été complètement délaissé. En outre la politique de lutte contre la pauvreté n’existe pas concrètement et le principe de redevabilité a été jeté à la poubelle. Mais mis à part cela et les violations répétées de la Constitution, le régime Rajaonarimampianina a tiré un trait sur la démocratie et n’arrête pas de mettre en garde et de museler ceux qui veulent s’exprimer. Il faut donc se dire que la situation actuelle est tout à fait normal si on parle des 90% de la population déçu par le régime ou des divers foyers de tensions qui naissent ici et là. A ce sujet, le conseiller de l’Ambassade des Etats Unis invite les dirigeants actuels à prioriser et à répondre aux besoins du peuple pour ne pas être dans une position de faiblesse. En effet, aujourd’hui, le président de la République s’est mis à dos la majorité de la population auprès duquel il n’a jamais cherché à renforcer son élection.

Laza Marovola