Depuis la publication de la décision N°24-HCC/D3 relative à la résolution de mise en accusation du président de la République, les opinions manifestent de partout.

Allant de simples citoyens malgaches aux personnalités ou organismes internationaux, chacun a voulu émettre leurs points de vue par rapport au sujet. Il y a eu des adhérents mais également des insatisfaits. Mais force est de constater que dans le territoire malgache, ceux qui manifestent leurs mécontentements seraient en nombre supérieur que ceux qui défendent ladite décision. Déjà avec les 121 députés signataires de la requête, plusieurs personnalités politiques ont déjà émis leurs doutes sur la légitimité du traitement de l’affaire car aux yeux de la majorité, les 7 chefs d’inculpation sont bel et bien fondés. Quant aux défendeurs, à part les parlementaires HVM, les seuls à exhorter les citoyens à poursuivre les indications de la décision seraient les internationaux. Après le Quai d’Orsay, voilà maintenant que l’union africaine (UA) fait savoir son point de vue. En effet, la présidente de celle-ci a rapporté la position des chefs d’Etat et de gouvernement réunis lors du sommet de l’UA à Johannesburg qui « ont demandé à toutes les parties malgaches de respecter la décision de la Haute cour constitutionnelle (HCC) et d’œuvrer à la création du climat de stabilité nécessaire pour permettre à Madagascar de continuer à bénéficier de la coopération  internationale ». Le commissaire de l’UA, Smail Chergui de poursuivre que « Madagascar ne peut pas se permettre de retomber dans la crise. Je réitère l’appel de l’UA pour le sens des responsabilités entre les acteurs politiques ». Certes, les citoyens sont déjà conscients que le pays ne devrait plus sombrer dans une nouvelle crise. Mais faut-il encore que les internationaux le rappellent ?

 Vahatra Ny Aina