Candidate en course à la magistrature de la Commune urbaine d’Antananarivo, la concurrence est rude et chaque candidat est tenu d’adopter une meilleure stratégie pour mieux se rapprocher des électeurs et pour gagner leur confiance. Ce qui ne va pas de soi, étant donné les diverses déceptions auxquelles ils ont été témoins et victimes. Mais selon Harilala Ramanantsoa, il ne faut pas perdre confiance, les erreurs tirées des anciens dirigeants sont amplement suffisantes pour servir de leçon. Cette dernière d’apporter une nouvelle vision pour servir la population, pour sortir la capitale de la pauvreté et de la saleté. Des visions qui ont tout de suite capté l’attention de la population. En effet, celle des 5ème et 6ème arrondissements ont fait appel à la candidate. Harilala Ramanantsoa, celle qui endossera le numéro 2 pour les communales, a effectué sa première descente dans lesdits arrondissements. Plus question d’attendre, il faut battre le fer dès qu’il est chaud. Et elle n’a pas tort, c’est une preuve de volonté à vouloir contribuer pour sortir Antananarivo de l’impasse.

Sa descente dans bons nombres de Fokontany lui a permis de se rapprocher davantage de la population. La population a profité de l’occasion pour lui faire part de leurs problèmes. L’insalubrité, le non accès aux divers soins médicaux, le problème d’infrastructures… sont les plus à toucher et à léser la population surtout celle des bas quartiers. Pendant la saison de pluie, ils sont victimes d’inondation et sont exposés à diverses maladies épidémiques. Des problèmes souvent dénoncés mais qui n’inquiètent guère les responsables. D’autres habitants se sont également plaints de ne pas avoir accès à l’eau potable et de payer 300 ariary pour un bidon d’eau. Pour la population de Soavinandrina, les problèmes de toilette et de marché public sont à plaindre. La candidate a pris note de toutes les revendications et  a promis prendre en considération.

Ralambomamy