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Lundi 15 Décembre 2025

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Economie – Financement très faible pour Madagascar

« Le ratio du crédit à l’économie par rapport au produit intérieur brut de Madagascar est faible. Ce ration n’atteint que 11 à 12% à Madagascar contre 40% en Afrique et même plus de 100% à Maurice » explique Thierry Rajaona, Vice Président du Gem ou Groupement des Entreprises de Madagascar lors d’une conférence organisée par le Gem qui s’est tenue au café de la Gare Soarano.

« Le nombre d’établissements financiers à Madagascar est aussi très faible. Nous n’avons que 11 banques contre 20  à Maurice,  plus de 50  au Kenya. Sur ces 11 banques, 4 dominent le marché. Ce sont la Boa-Madagascar, BfV-Société Générale, Bni et Bmoi » poursuit Thierry Rajaona. D’après le dernier rapport de la banque centrale de Madagascar sur la situation monétaire à Madagascar, après avoir connu une hausse considérable en 2013, les Cne ou Créances Nettes du système bancaire sur l’Etat de la Bcm ont légèrement fléchi de 2,3 milliards d’ariary sur les trois premiers mois de l’année 2014, alors qu’elles se sont accrues de 54,3 milliards d’ariary sur la même période de l’année précédente. Ce léger désengagement est attribuable à un renflouement des avoirs de l’Etat supérieur aux nouvelles créances. En outre, le glissement annuel des créances bancaires sur l’économie a légèrement reculé. Il s’est situé à 15,8 pour cent à la fin du premier trimestre de l’année 2014 après avoir atteint les 17,6 pour cent et 16,4 pour cent un mois et trois mois plus tôt.

Selon toujours ses dires, les faillites bancaires comme pour Bicm, Tiavo ou autres montrent que le système est fragile et manque de supervision ainsi que de la transparence d’information.

D’après ses explications, il n’y a pas assez de concurrence à Madagascar. « Nous devons mettre  un marché boursier. Madagascar est l’un des rares pays africains qui n’a pas de bourse. Pourtant des études sur leur mise en place ont déjà été faites » dixit Thierry Rajaona. « La dette de Madagascar se chiffre à près de 3 milliards de dollars contre un produit intérieur brut de 10 milliards de dollars. La dette auprès des bailleurs constitue le trois quart de la dette publique, ce qui montre la dépendance de la Grande île aux bailleurs de fonds. Nous devons chercher d’autres alternatives. Le Rwanda, ou la Cote d’Ivoire, à titre d’exemple, ont fait des émissions obligatoires sur le marché international. Ils ont réussi » conclut notre interlocuteur.

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