Contrairement à celui de l’Afrique du Sud qui est de 14,2% du Pib en 2012, Madagascar, avec 7%, reste parmi les plus faibles au monde du taux de pénétration du secteur de l’assurance. Un chiffre qui, suivant la théorie du calcul se basant sur les primes rapportées au Pib (Produit intérieur brut), traduit que les Malgaches n’ont pas encore acquis la culture d’assurance. Dans le pays, l’assurance obligatoire ne concerne que l’assurance automobile.

La raison le plus souvent invoqué dans cette réticence est le coût des prestations. La cherté de la prestation est un facteur bloquant. Les analyses effectuées par les professionnels du secteur citent en outre le poids élevé des taxes. Le mode de calcul « en cascade » se traduisant par des primes frappées de la taxe sur les contrats d’assurance, puis le total frappé de la Tva (éventuellement frappé préalablement de la taxe sur les contrats d’assurances sur les véhicules automobiles) révèle des taxes d’une proportion variant de 25,40 à 44% de la prime. De plus, le secteur a sa particularité qualifiée de cycle de production inversée.

Pour information, le chiffre d’affaires enregistré par le marché en 2013 est fixé à 155 millions d’Ariary. Les 3/4 de ce chiffre proviennent de l’assurance des biens et de responsabilité civile. Le reste concerne l’assurance vie et la capitalisation (assurance retraite).

Solo R.