Le premier dossier d’étude d’impact environnemental et social ou Eies d’exploitation pétrolière à Madagascar est déposé hier à l’office national de l’environnement, à Antaninarenina.

Il s’agit du dossier de Madagascar Oil. « La réception administrative est faite. Un comité technique  d’évaluation sera mis en place pour étudier le dossier. La recevabilité technique aura lieu dans une semaine ou 15 jours » explique Jean Chrysostome Rakotohary,  Directeur Général de l’One. Après cette étape, le comité entrera dans le vif du sujet. Il dispose de  6 mois pour faire des analyses et études approfondies  sur l’Eies du projet ainsi que les mesures d’atténuation à prendre. Parallèlement, des évaluations publiques,  à travers des audiences  publiques seront organisées au niveau local, régional et national. D’ailleurs, des

copies de ces documents  d’étude d’impact environnemental et social en version malagasy seront distribuées dans les  fokontany concernés ou touchés  par le projet. Le cahier de charges environnementales sera établi à partir de l’évaluation faite par le comité technique et l’évaluation publique, ceci  en vue de l’obtention du permis environnemental relatif à la phase 1 du développement. Une étude d’impact supplémentaire correspondante à la phase 1b sera de nouveau soumise lorsque Madagascar Oil sera prête à entamer cette phase.

Après l’approbation de son plan de développement, Madagascar Oïl passe à la prochaine étape dans son  projet d’exploitation d’huile lourde sur le bloc 3104 de Tsimiroro en déposant l’Eies en vue d’obtention du permis environnemental. La compagnie projette de produire 10 000 barils de pétrole par jour d’ici 2018 et de continuer à faire l’exploration. Les produits d’abord, destinés au marché local, surtout pour les industries, avant l’exportation.

Conformément à la législation en vigueur, les dépenses liées à ces études seront à la charge de la société ou compagnie, dans ce cadre  Madagascar Oil a octroyé 213 000 dollars à l’One.

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