Trois téléphones portables ainsi que la somme de 2 millions d’Ar dérobés, tel a été le bilan d’une attaque à main armée qui s’est déroulée hier dans le quartier d’Andravoahangy. Un assaut perpétré par six gangs armés dans un shop Telma. Selon une source policière, les bandits n’ont fait aucun blessé, et n’ont même pas fait usage de leur arme. Or, une autre source, présente sur les lieux durant l’assaut a affirmé que les bandits ont bien émis des tirs en l’air en guise d’intimidation. D’après une description donnée par la victime, il s’agirait d’une kalachnikov.

Seule une jeune de 19 ans tenait la boutique quand les bandits ont fait irruption. Celle-ci ne s’est doutée de rien, croyant qu’ils étaient des clients comme tant d’autres.  Elle n’a pas compris ce qui se tramait qu’une fois face à une arme pointé sur elle. Vu leur nombre, les brigands n’ont rencontré aucune difficulté à tenir la vendeuse à l’écart, d’autant que sous la menace des armes, la jeune fille a tout simplement été tétanisée de peur.   Après les séances d’intimidation, les bandits sont passés à l’action, obligeant la vendeuse à sortir tout l’argent de la caisse. Au passage, ils se sont également emparés de quelques téléphones portables avant de quitter les lieux.

« Ils étaient très audacieux, tous à visage découvert alors qu’ils ont attaqué en plein jour. En plus, ils n’ont même pas pris la fuite, après leur forfait ils sont partis tranquillement comme si de rien n’était », raconte un témoin oculaire. Par ailleurs, personne n’a osé venir en aide à la victime, simplement par peur pour leur vie. « Je suis sur que c’est la même bande que celle qui a fait une victime aux 67ha et qui a dépouillé des commerçants du côté d’Antohomadinika. Décidément, personne n’est plus à l’abri de l’insécurité, mais surtout qu’on sent que les autorités nous ont abandonné  à notre sort. On ne peut même plus se fier aux forces de l’ordre qui sont censées nous protéger, à croire même qu’ils autorisent ces actes de banditisme, car à chaque fois qu’on les alerte, ils n’arrivent qu’après que les bandits aient quitté les lieux » s’indigne un marchand d’Andravoahangy. Quoi qu’il en soit, une enquête a été ouverte.

Njara Fih