Léonie Fortuna Troubat, une ressortissante Malgache de 22 ans, résidente à La Réunion a été reconnue coupable du meurtre de son mari.

Mardi, devant la barre, les jurés lui ont condamnée à  15 ans de réclusion criminelle. Les faits se sont déroulés le 2 décembre 2012, une nuit où la jeune femme avait commis le crime de poignardé son mari à plusieurs reprises. Après quoi, elle a eu l’idée de le maquiller en un cambriolage qui aurait mal tourné. Une voisine a effectué la première découverte, dans ce scénario où  la jeune épouse a bien joué son rôle, elle s’est retrouvée ligoter au portail. Face à sa voisine qui avait d’ailleurs paniqué, elle a raconté d’avoir été victime de cambrioleurs. A l’intérieur, son mari, du nom de Patrick Grondin se trouvait au sol, inanimé baignant dans une mare de sang.

Mais au cours d’une enquête menée par la police locale, la vérité a commencé à se savoir et le jeune malgache a fini par se rendre à l’évidence. D’ailleurs, les enquêteurs ont découvert que l’histoire du cambriolage n’était qu’une mise en scène montée de toute pièce par Léonie. Démasquée, elle ne pouvait plus dissimuler la colère qu’elle portait sur son mari suite à une dispute durant un dîner avec ses amis paraît-il. Ce qui l’aurait poussé à le poignarder de 6 coups de couteau quand celui-ci aurait cherché à la violenter. Une version qui a encore été transformée par la suspecte.  Au premier jour de son procès devant la cour d’assises de La Réunion, Léonie a livré une nouvelle version des faits. Elle disait s’être défendue parce que son mari lui avait imposé un rapport sexuel anal.

Recueillis par Njara Fih