Le Advance cargo déclaration est un système  de collecte et de traitement d’informations à priori sur tous les navires ainsi que leur cargaison pour la préservation des ports contre toute attaque terroriste en analysant les cargaisons et le niveau de sécurité des navires.

Les enjeux de l’économie sur transport maritime et les menaces qui l’affectent aujourd’hui ont conduit plusieurs chefs d’Etat africains à participer à Yaoundé à un sommet sur la sécurité et la sureté dans le golfe de Guinée.

Avant cette grande initiative tous ces pays maritimes du monde ont instauré sous l’impulsion des Etats-Unis et sous l’égide de l’organisation maritime internationale le code Isps (normes de protection  des navires et des installations portuaires). Cette nouvelle disposition implique de la part de chacun des pays signataires dont Madagascar, deux obligations. La première s’articule autour de la réorganisation et de l’aménagement de l’espace portuaire pour une protection sans faille conformément au code Isps. La deuxième obligation consiste au cadre de la coopération internationale, à organiser à travers les ports mondiaux, le traitement de l’information sur toutes les cargaisons et tous les navires en embarquement pour une destination finale considérée comme les ports d’Antsiranana et de Tamatave, à titre d’exemple. Cette dernière est l’Advance Cargo Déclaration. Après l’appel à manifestation d’intérêt, le groupe Associated transport and port Management system ou Atpms a obtenu le marché pour la mise en place de l’Advance cargo déclaration sur les ports internationaux de Madagascar.  Ce système sera fonctionnel à partir du 20 juillet prochain pour le port de Toamasina. La mise en place de cette norme pour  les autres ports internationaux de Madagascar suivra après. La société mettra une enveloppe de 2 à 3 millions d’euros pour chaque port. L’Etat malgache ainsi que les opérateurs ne paieront pas de charge supplémentaire. Ces charges sont déjà incluses dans le fret maritime.

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