Vous êtes ici :

Lundi 22 Décembre 2025

ombre

Enseignement supérieur – Choix entre année blanche et les institutions privées

Les nouveaux bacheliers de cette année sont dans l’embarras à cause de la situation qui prévaut dans les universités publiques. En effet, la prochaine année universitaire annoncée pour le mois de mai de l’année prochaine équivaut à une année blanche, selon des nouveaux bacheliers. Soit, ces derniers doivent se plier à cette réalité s’ils s’entêtent à s’inscrire à l’université publique, soit, ils s’orientent vers les institutions privées. « Nous sommes dans une situation assez gênante car nous voulons étudier au département de Droit, d’Economie, de Gestion et Sociologie (DEGS) de l’université d’Antananarivo mais vu la situation actuelle, nos parents nous le déconseillent » explique un groupe de nouveaux bacheliers issus d’un lycée privé de la capitale. Par contre, ces bacheliers ne sont pas motivés pour continuer leurs études au sein des institutions privées. « A part les frais d’études très coûteux, la plupart des diplômes délivrés par les instituts privés ne sont pas reconnus ou non homologués si on veut continuer des études à l’étranger » continuent-ils.
Baisse de réputation des universités publiques
Selon les statistiques disponibles, près de 50% des nouveaux bacheliers optent pour les universités publiques dont 44% au sein des 6 universités, 5% pour le télé-enseignement (CNTMAD) et moins de 2% à l’IST et l’INSTN. Par contre, moins d’un quart des nouveaux bacheliers choisissent les institutions supérieures privées homologuées et moins de 6% chez les institutions privées autorisées. Pourtant, depuis une décennie, le taux de fréquentation dans les institutions privées a nettement augmenté par rapport aux universités publiques dont les capacités d’accueil ne cessent de se détériorer. Les professionnels dans ce domaine avance la thèse que la pullulation des universités privées qui proposent des frais de scolarité à bas prix, ainsi que de nouvelles filières s’adaptant aux exigences du marché de travail  constituent la première cause de cette situation. Actuellement, les frais de scolarité comptant pour une année universitaire débutent à 200.000 ariary chez les écoles supérieures privées autorisées. Par contre, les événements liés aux fréquentes grèves dans les universités publiques n’ont quasiment aucune influence sur la réputation de ces institutions. Chaque année, en raison de places non disponibles, les six universités sont dans l’obligation de limiter le nombre de nouveaux étudiants en première année. Selon, l’enquête périodique auprès des ménages (EPM 2010), le taux net de scolarisation à Madagascar depuis le primaire jusqu’à l’enseignement supérieur  connait une régression flagrante. En effet, si le taux de scolarisation dans le primaire est évalué à 73,4%, il n’en reste plus que 1,1% pour les études supérieures.

image

Misalovana ny andraikitry ny hafa

Anisan’ny fositra tsy mampandroso ny firenena ny fisian’ny sokajin’olona misalovana ny andraikitry ny hafa. Hita misongadina izany eo amin’ny sehatra rehetra. Ny fampahalalam-baovao no anisan’ny lasibatra voalohany amin’izany. Te ho

Lire la suite

image

Mais avant tout ça ?

La découverte d'un nouveau système planétaire par la Nasa fascine le monde scientifique. Sept exoplanètes de taille comparable à la Terre tournent autour d'une petite étoile à près de 40

Lire la suite

image

Fanafihana tao Antanety - Vely famaky no nahazo ilay renim-pianakaviana

Nisehoana fanafihana mahatsiravina tao amin’ny fokontany Antanety ao amin’ny kaominina Ampanotokana ny talata lasa teo. Renim-pianakaviana no nokapain’ireo jiolahy ny famaky.  Toerana anisan’ny anjakan’ny vono olona sy vaky trano raha iny

Lire la suite

ombre