Enseignement supérieur – Choix entre année blanche et les institutions privées
Les nouveaux bacheliers de cette année sont dans l’embarras à cause de la situation qui prévaut dans les universités publiques. En effet, la prochaine année universitaire annoncée pour le mois de mai de l’année prochaine équivaut à une année blanche, selon des nouveaux bacheliers. Soit, ces derniers doivent se plier à cette réalité s’ils s’entêtent à s’inscrire à l’université publique, soit, ils s’orientent vers les institutions privées. « Nous sommes dans une situation assez gênante car nous voulons étudier au département de Droit, d’Economie, de Gestion et Sociologie (DEGS) de l’université d’Antananarivo mais vu la situation actuelle, nos parents nous le déconseillent » explique un groupe de nouveaux bacheliers issus d’un lycée privé de la capitale. Par contre, ces bacheliers ne sont pas motivés pour continuer leurs études au sein des institutions privées. « A part les frais d’études très coûteux, la plupart des diplômes délivrés par les instituts privés ne sont pas reconnus ou non homologués si on veut continuer des études à l’étranger » continuent-ils.
Baisse de réputation des universités publiques
Selon les statistiques disponibles, près de 50% des nouveaux bacheliers optent pour les universités publiques dont 44% au sein des 6 universités, 5% pour le télé-enseignement (CNTMAD) et moins de 2% à l’IST et l’INSTN. Par contre, moins d’un quart des nouveaux bacheliers choisissent les institutions supérieures privées homologuées et moins de 6% chez les institutions privées autorisées. Pourtant, depuis une décennie, le taux de fréquentation dans les institutions privées a nettement augmenté par rapport aux universités publiques dont les capacités d’accueil ne cessent de se détériorer. Les professionnels dans ce domaine avance la thèse que la pullulation des universités privées qui proposent des frais de scolarité à bas prix, ainsi que de nouvelles filières s’adaptant aux exigences du marché de travail constituent la première cause de cette situation. Actuellement, les frais de scolarité comptant pour une année universitaire débutent à 200.000 ariary chez les écoles supérieures privées autorisées. Par contre, les événements liés aux fréquentes grèves dans les universités publiques n’ont quasiment aucune influence sur la réputation de ces institutions. Chaque année, en raison de places non disponibles, les six universités sont dans l’obligation de limiter le nombre de nouveaux étudiants en première année. Selon, l’enquête périodique auprès des ménages (EPM 2010), le taux net de scolarisation à Madagascar depuis le primaire jusqu’à l’enseignement supérieur connait une régression flagrante. En effet, si le taux de scolarisation dans le primaire est évalué à 73,4%, il n’en reste plus que 1,1% pour les études supérieures.
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