8000 hectares d’habitats côtiers et marins sensibles ont été identifiés comme une priorité élevée pour la protection dans la baie d’Antongil. 

20 aires marines réparties sur 10 municipalités le long de 200 km de côte de la Baie d’Antongil sont désormais gérées par des associations communautaires. Les subventions du Programme des Nations Unies pour le Développement (Pnud) et du Fonds Mondial pour l’Environnement à Madagascar ont permis d’appuyer les associations de pêcheurs affiliés à la Pccdba ou Plateforme de Concertation pour le Développement de la Baie d’Antongil  pour une meilleure prise en charge de leurs ressources.

Les conflits se sont réduits car nous avons amené tous les pêcheurs, traditionnels et industriels à discuter autour de la même table. Il y a eu un consensus : le nombre de flottes industrielles circulant a diminué. « Nous avons élaboré un plan d’aménagement de la pêche dans la baie d’Antongil et les communautés ont pris en main la gestion des sites marins. Les prises des pêcheurs se sont même améliorées avec l’institution des zones de repos biologique » témoigne Minimimi Fidison, Président de la plateforme. En s’inscrivant à l’édition 2014 du Prix Equateur, récompensant une vingtaine de meilleures pratiques locales et communautaires de protection de l’environnement et de renforcement de la résilience communautaire dans les pays en voie de développement où le Pnud travaille, la Plateforme de Concertation pour le Développement Durable de la Baie d’Antongil a figuré parmi les 17 lauréats de l’Afrique Subsaharienne. La plateforme a reçu des mains de l’Administrateur du Pnud Helen Clark son certificat de mérite et son chèque symbolique de 5000 Usd.

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