L’année dernière, les scientifiques ont publié un plan triennal d’urgence lequel, qui  selon eux, pourrait  sauver les lémuriens de la planète. 

D’un coût s’élevant à peine à $7.6 millions, le plan était focalisé sur la mise en place de meilleurs programmes de protection et de conservation dans 30 zones à risque de lémuriens. Cependant, il y avait un point faible : faire un don à des programmes de petite envergure dans l’un des pays les plus pauvres du monde n’était pas vraiment d’une approche aisée. Puis  Lynne Venart, responsable de la société de design Art Monkey en partenariat avec une multitude des plus importants groupes de protection de l’environnement, lance  le Réseau de Conservation des Lémuriens (Lemur Conservation Network).

Le site web du réseau de Conservation des Lémuriens permet aux donateurs, y compris les fans de lémuriens qui n’ont que peu à donner, d’apporter leur soutien à la conservation des lémuriens de manière efficace et aisée. Le réseau rassemble plus de 40 groupes de conservation et instituts de recherche.

La plus grande menace qui pèse sur les lémuriens est la déforestation et la dégradation de leur habitat. Seuls 20 pour cent des forêts de Madagascar subsistent, et celles-ci sont menacées par l’agriculture sur brulis. Le pays est aussi victime de trafic de bois de rose, même à l’intérieur des zones protégées. Cette perpétuelle destruction des forêts met également en péril des milliers d’autres espèces, dont les lémuriens qui, ne se trouvent nulle part ailleurs sur la planète.

D’après le Global Forest Watch, Madagascar a perdu près de 1,3 millions d’hectares de couvert arboré entre 2001 et 2012. Avec une estimation de 17 millions d’hectares de couvert forestier au total –soit 30% du couvert forestier – cela représente une perte totale de plus de sept pour cent des forêts du pays.

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