L’Université catholique de l’Ouest, l’École supérieure du Bois, Toulouse Business School, Conservatoire nationale des Arts et Métiers et la Fédération des écoles supérieures d’Ingénieur (Fesic) ouvrent leurs portes à l’inscription aux étudiants malgaches.

« En plus de ces universités, la Fesic pourrait représenter vingt-six écoles supérieures de Polytechnique en France », explique Franck Molinaro, directeur de Campus France-Madagascar. Une entité sous l’égide du service de la coopération française, installée dans quelques capitales hors de France dont Antananarivo depuis quelques années, qui vise à booster le nombre d’étudiants souhaitant poursuivre leurs études dans les universités françaises. D’ici 2020, ce nombre va passer de trois cent mille à six cent mille.

Pour la Grande île, quelque 1 500 dossiers passent chaque année chez Campus France-Madagascar et deux tiers des dossiers sont acceptés. Tandis que le refus de visa n’est que de 32%, annonce son directeur. La principale cause du refus est liée à l’aspect financier ainsi qu’au dossier mal conçu, tient-il à ajouter. Effet pour ne prendre que l’exemple de Toulouse Business School, il faut débourser quelque 700 à 900 euros par mois hors étude.